mardi 28 mars 2017

Dossiers perdus…. L'ère numérique et ses nouveaux troubles du cerveau

Aujourd’hui, j’ai fait une ptite visite chez ma sœur MayWest.

Ce n’est qu’avec elle que je peux discuter de mes coups de masse sur les dernières nouvelles de l’ensemble de la planète.
Parler de Transhumanisme et d’un reportage sur les Mégas-Données m’a fait tourner la langue plusieurs fois.

Mon grand questionnement secret, serai-je prête à recevoir un implant afin de connecter Google à mon cerveau.
Devenir une SUPER-WOMEN...WOWWW!!! le plus beau cadeau du Diable.
documentaire sur le sujet (47minutes)

Revenons à ma réalité...
Me voilà la tête la première dans ma paperasse depuis quelques jours.

Je m’y attendais, ma table de cuisine se retrouve ensevelie sous les dossiers de papiers de retraite, de cour juridique, de gouvernement fédéral et provincial, états de compte etcéécééécééétéra.

Jeudi matin, c’est le grand jour pour ma rencontre au pied du mur et je ne dois surtout pas oublier aucun petit papier.
Depuis le temps que j’attends ce moment afin de me libérer de mes problèmes de finances.

Maintenant, je vais bien voir si je suis capable comme une grande de m’occuper de mes comptes avec mon minuscule budget.
Fini...fini...les dépenses superflues, et les coups de coeur dans les boutiques haut de gamme.
Les grands et petits restos ne me verront pas la binette trop souvent.

Lolo la plus qu’imparfaite XXX


L'ère numérique et ses nouveaux troubles du cerveau
Anne Dolhein
Reinformation TV

Commentaire : On pourra se demander si les outils de l'« ère numérique » provoquent des dérèglements psychologiques ou s'ils ne sont que les révélateurs de pathologies déjà présentes... Pour creuser le sujet :

L'omniprésence des écrans et des smartphones dans nos vies est en train de créer de nouveaux désordres mentaux, selon des experts du comportement humain. Les neuroscientifiques cognitifs savaient déjà que le zapping sur écran modifie la manière de lire et la compréhension. La durée de l'attention est en chute libre, et la mémoire est également affectée. La facilité d'accès de Google incite à la paresse. Mais ce n'est pas tout : dernièrement, cinq nouveaux troubles du cerveau propres à l'ère numérique ont été identifiés.

1. La nomophobie vient ainsi de s'ajouter à la liste des peurs irrationnelles : depuis 2012, la perte ou l'absence du téléphone mobile a été officiellement répertoriée. La « No-Mobile Phobia » - nomophobie pour faire court - c'est le sentiment de panique que certains utilisateurs ressentent lorsqu'ils sont séparés de leurs mobile ou de leur tablette. Un sondage britannique révélait que 73 % des personnes interrogées ressentaient une telle panique, tandis que 14 % tombaient carrément dans le désespoir. Pourquoi ? Parce que téléphones mobiles et tablettes servent pour accomplir les tâches les plus simples : agenda, calendrier, fournisseur d'indications d'itinéraire, outil de communication instantanée, engin qui a réponse à tout, le portable crée une dépendance psychologique certaine et nous finissons par avoir une relation de partenariat avec lui, assure un journaliste commentant l'étude de l'Iowa State University.

2. La technoférence suppose au contraire la présence de l'engin connecté, une présence excessive pour le coup puisqu'elle peut plonger l'utilisateur dans une obsession numérique. Une étude de 2014 indique que plus de la moitié des 143 personnes interrogées ont reconnu que portables et autres tablettes interfère avec leur temps de loisirs, conversations, repas et autres interactions avec leur partenaire. C'est la relation qui en souffre, perturbant même les relations physiques au sein des couples, qu'ils y renoncent ou qu'ils les expédient, histoire de pouvoir vérifier leurs mails ou aller sur Facebook.

3. La sonnerie fantôme fait partie des fausses alertes dont souffrent d'autres utilisateurs. Les sonneries, bips, vibrations et autres rappels à l'ordre sont partout mais il semblerait que cela ne suffise pas, puisque sur 320 adultes utilisateurs de smartphones interrogés dans le cadre d'une étude de psychologie clinique à Los Angeles, les deux tiers avouent avoir « entendu » leur portable alors qu'il ne sonnait pas du tout. Selon un neuroscientifique, ce phénomène pourrait être lié à la vibration du téléphone qui produit à peu près le même effet que les vêtements qui frottent contre la peau : en activant les mêmes récepteurs, ceux-ci créent l'illusion d'un téléphone qui vibre. Pas très grave !


4. La cybercondrie est plus désagréable. C'est l'hypocondrie, ou la maladie imaginaire, poussée à un niveau inédit. C'est la condition des personnes qui recherchent la signification de leurs symptômes physiques et s'auto-diagnostiquent en ligne. Tout le monde le fait, peu ou prou, à telle enseigne que les médecins voient arriver des patients qui demandent d'office un traitement pour la maladie qu'ils ont « identifiée ». Mais chez certains, c'est une spirale infernale qui se déclenche : ayant « reconnu » une affection, ils cherchent de plus en plus loin et se trouvent de plus en plus de maladies. Une simple recherche sur un mal de ventre aboutit alors à la conviction qu'on a été empoisonné ou qu'on se meurt d'un cancer. En réalité, ces recherches sont imprécises et aboutissent à des conclusions inexactes et incohérentes. Plus d'une fois sur deux, selon une étude, le diagnostic qui ressort en premier d'une recherche Google ne correspond pas à la maladie dont souffre le patient - s'il est en effet malade. Et la suggestibilité peut entrer alors en action : convaincu d'être atteint de telle ou telle affection, l'internaute développe ou découvre de nouveaux symptômes concordants.

5. L'illusion du Truman Show. Elle renvoie à un film de 1998 dont le héros, Truman Burbank, avait perpétuellement l'impression qu'on le regardait. Dans son cas, c'était vrai. Aujourd'hui, des internautes sont persuadés - à tort, faut-il le dire - que leurs vies sont diffusées au monde entier. Le syndrome a été identifié en 2003 par Joël Gold, professeur de psychiatrie à l'Ecole de Médecine de New York, en tant que variante de manie de la persécution ou de l'illusion de grandeur. Reste que l'illusion est fortement liée à l'us et à l'abus des écrans et la multiplication des réalités shows qu'aggrave la mise en scène par chacun de sa vie sur les réseaux sociaux, parfaits aliments du narcissisme.

2 commentaires:

  1. Lolo,

    Grâce à cette chronique sur les troubles du cerveau à l'ère numérique, que tu as mise en ligne hier, j'ai enfin mis le doigt sur la terrible maladie qui m'a tenaillée pendant plusieurs semaines, au début de l'année 2017.

    Comme tu sais, je croyais dur comme fer être atteinte de l'angine. Pire encore, d'un sérieux problème cardiaque.

    Mais, là, je réalise que je souffre peut-être simplement de cybercondrie (voir no.4). Et, cela va te surprendre, mais je suis convaincue qu'on peut venir à bout de ce trouble du cerveau, rien qu'en faisant exploser un grand rire de nous-mêmes.

    Bonne chance pour demain,
    May xxx

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  2. En tout cas pour le grand rire, ce n'est pas ça qui m'a manqué ce soir, je pourrais même dire que j'en ai eu plusieurs avec
    La grande présence de ce rire profond, y a rien de mieux pour augmenter mon moral en soignant plusieurs maladies réelles ou imaginaires.
    Au sujet de ta Cybercondrie, voilà une nouvelle maladie qu'on vient de détecter.
    LoloXXX

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