dimanche 5 août 2018

Party de blé d'inde


Dimanche 5 août
Finalement, je me suis rendue au party, mais maudit que c’est loin, j’étais perdue comme si je venais d’atterrir sur un autre continent. Les routes sinueuses qui n’en finissaient plus et je n’avais plus aucun repère.
Avec ma vieille voiture et aucun GPS, je vous dis que les dépanneurs m’ont donné du service en carte géographique.

Tu parles d’une bonne idée, ce party de blé d’Inde.
J’étais contente de pouvoir jaser un peu avec des connaissances.
J’ai même dansé un p’tit peu, juste quelques minutes pour mon cardio.

Au début de la soirée, j’ai fait une folle de moi en dégringolant près du feu, comme une femme qui avait bu au moins trois bouteilles de vin.
Je me sentais un peu étourdie avec ce que je venais de fumer, mais finalement j’ai récupéré assez rapidement. Un bec de cœur à Manon qui a senti mon malaise, pas croyable comment elle est fine cette fille-là.

Je suis revenue vers 23heures, assez tard pour la mémère que je suis et j’ai adoré ma soirée surtout que je n’ai pas pris le même chemin pour revenir.

P.S. J'ai retrouvé mes clés de voiture, Marcel les avait laissé dans le coffre de la voiture en m'aidant à transporter mon bagage.

Merci à France et toute l’équipe qui se sont affairées à faire cette magnifique rencontre.

Lolo la plus qu'im-parfaite xxx

jeudi 2 août 2018

mon sondage sur Facebook


Jeudi 2 aôut 2018
Aujourd’hui j’ai vécu une journée triste…

En me levant ce matin quand j’ai commencé à lire les dizaines de commentaires sur le premier et dernier sondage de ma vie, je me suis sentie avaler tout croche.

Imaginez-vous donc, qu’hier soir, après ma soirée billard avec mes ptits' talons hauts pour faire ma fraîche, j’ai décidé de faire un sondage sur notre groupe de billard…c’était une première pour moi.

Voilà mon texte : 

Sondage…sondage…sondage…
Nous!!! Toutes les belles femmes qui jouent au billard, aimeraient bien toujours rester à la même table pendant les 3 heures du billard, sans être obligées de nous déplacer avec nos sacoches, nos bottes, notre manteau et notre bière à chaque fois qu’on change de partenaires.

Si vous êtes d’accord et pas trop chialeux…signé oui pour le bien-être des femmes ainsi que la bienséance de ma petite école.
J’imagine que la majorité l’emportera
Lorraine Richard

Et je donnais quelques suggestions comme réponse.
Oui…oui…aucun problème
Je vais y penser quelques jours…et d’autres suggestions un peu farfelues

Au départ, mon idée était très ironique, mais jamais…au grand jamais, je n’aurais cru à un tel tsunami de commentaires. Certains très déplaisants et d’autres vraiment drôles.

Je me suis excusée auprès de France la responsable du groupe, car elle a dû répondre à elle seule à tous les membres qui donnaient leurs opinions, elle prépare le méga party de blé d’Inde de l’année en fin de semaine et elle n’avait pas besoin d’avoir ça sur les bras.

Je me sentais tellement mal, j’ai même pensé ne pas me rendre au party samedi prochain.

Ça fait plus de vingt-cinq ans que je n’ai pas mis les pieds dans un party de blé d’Inde et la décision d’y aller a pris tout mon courage, car je dois dire que je suis un p’tit peu sauvage pour tous les partys et les grandes réunions.

Finalement, cette simple histoire m’a donné un peu les blues pour le reste de la journée.
Au lieu de lire dans le calme et m’activer un peu, j’ai passé la journée sur la terrasse en espérant voir une voiture rouge passer devant la maison tout en sentant un grand vide à l'intérieur de moi.

Bien fait pour moi, cela m’apprendra…
Prendre l’initiative n’est pas toujours une qualité surtout quand on vous ne l’a demande pas.
Les prochaines fois je fermerai ma gueule comme dit si bien Patrick Huard.

Lolo la plus qu'im-parfaite xxx

   MES 100 AMIS SONT-ILS MES AMIS ? FACEBOOK ET LA PHILOSOPHIE DE L’AMITIÉ …

NEWS NEWS NEWS. Le réseau social Facebook atteint désormais 1,15 milliards d’adhérents actifs en quête d’échanges avec leurs « amis ». Mais s’agit-il vraiment d’amitié, les philosophes s’interrogent…

Enquête.
Quand on demande au philosophe André Comte-Sponville, qui a beaucoup écrit sur l’amitié, s’il possède un cercle d’amis en ligne, il répond vivement : « Mes enfants avaient créé, sans me consulter, une page Facebook à mon intention. Dans les heures qui ont suivi, j’ai reçu trois messages de gens que je ne connaissais pas me demandant si je voulais être leur ami. Cela m’a paru une invasion insupportable et un contresens sur l’amitié. J’ai supprimé ma page aussitôt ! » Selon lui, les relations qui se tissent sur le réseau social sont «superficielles ». « Elles n’ont guère à voir avec « la souveraine et parfaite amitié » dont parle Montaigne, celle qu’il a vécu avec La Boétie, et dont il disait : « Cette amitié de quoi je parle est indivisible, chacun se donne si entier à son ami qu’il ne reste rien à départir ailleurs ». »

Au regard de cette amitié rare et passionnée, les réseaux de cent « amis » et plus qu’affichent les utilisateurs de Facebook lui semblent pléthoriques et inabouties. « Une réelle amitié ne peut pas se répandre indéfiniment, poursuit-il. Aristote disait: «Ce n’est pas un ami celui qui est l’ami de tous», ni même, j’ajouterai, qui est l’ami d’une multitude. L’amitié suppose trop de confiance, de sincérité, d’intimité – et de temps ! – pour qu’elle soit partagée avec des dizaines de personnes. Un ami, ce n’est pas seulement quelqu’un avec qui je parle ou j’écris, mais une personne avec qui je pratique certaines activités communes, une promenade, un sport, un jeu, un repas. Comment imaginer qu’un écran puisse y suffire, ou en tenir lieu ? »

André Comte-Sponville conclut par un questionnement inquiet : « Il vaut certes mieux avoir des amis virtuels que pas d’amis du tout, mais il serait dangereux et triste de s’en contenter. Mieux vaut avoir quelques amis réels que des centaines d’amis virtuels sur Facebook… » André Comte-Sponville résume bien la méfiance que suscite encore chez beaucoup de parents, de pédiatres et de philosophes le succès massif des réseaux sociaux comme Facebook, Google+, Tweeter, Tumblr, Instagram ou Linkedin – d’après le rapport Meeker 2013, Facebook réunit aujourd’hui plus d’1,15 milliard d’usagers actifs.

Une carte interactive montrant les échanges Facebook entre les différents pays : on y découvre que la Russie et la Chine en sont absentes. Que les Français ont beaucoup d’ « amis » en Belgique, mais aussi au Maroc et en Tunisie.

« Une nouvelle chronologie affective »

Des chercheurs et des intellectuels font cependant entendre une voix plus enthousiaste. La philosophe Anne Dalsuet, auteure de l’essai « T’es sur Facebook ? Qu’est-ce que les réseaux sociaux changent à l’amitié ?», ne partage pas l’idée que l’amitié est obligatoirement rare, ni que les relations virtuelles s’opposent au réel. «L’idée selon laquelle une amitié en ligne serait factice semble dépassée à l’heure de l’Internet mobile. Aujourd’hui, des millions de gens vivent en proximité permanente avec leurs proches, échangent des textos, des images et des rendez-vous grâce à leur portable. C’est une forme d’intimité entretenue à distance. Ces relations prolongent et étoffent les amitiés fortes déjà existantes et les différentes formes de copinage.»

Pour la philosophe, une nouvelle «chronologie affective» fondée «sur l’immédiateté et le dialogue» s’est mise en place à travers les réseaux sociaux. «La sociabilité ne réside plus seulement dans le face à face physique: chacun se retrouve plongé au cœur d’une communauté virtuelle de proches, vivant avec eux dans une véritable « coprésence » numérique.» C’est une nouvelle manière d’être au monde, affirme Anne Dalsuet. « Prenez la page d’accueil de Facebook. Chaque usager la personnalise avec des photos, des vidéos, des musiques, comme on décore sa chambre. C’est un lieu convivial où nous invitons nos amis de cœur et nos complices, avec qui nous échangeons toute la journée sur un registre ludique et « cool ». C’est une façon de se comporter, une expérience spatio-temporelle tout à fait réelle et inédite. »