lundi 27 novembre 2017

La recette de la bonne humeur

Bon EnFIN!!!
Cet après-midi, j’ai repris la métamorphose de mon meuble de chambre et je suis fière de moi, car je temporisais depuis des mois, comme dit l'article,
je ne rumine pas mes angoisses, je suis dans l'instant présent et je travaillez l'estime de moi-même.
Je me suis installée avec tout mon barda sur la table de la cuisine et les mains dans la colle et le papier j’ai recommencé à le maquiller, comme ça je décroche de mes maudits jeux sur mon Androide, c’est pas des farces, je suis devenue une vraie accro et je me dis que je dois mettre un équilibre dans mes activités.


  En fin de compte, ma journée m’a permis d’apprécier mon bien-être, je regardais l’appartement et je trouve qu’on est bien installées Cybèle et moi, c’est simple, chaleureux et on a le respect de nos différences, j’aime bien vivre avec ma fille. 



En fin de semaine, j’étais de bonne humeur, je dois dire que mon petit tour sur le plateau Mont-Royal vendredi soir en compagnie d’un homme charmant qui joue de la guitare, du violon et bien d’autres choses a de quoi me remonter le moral.  Retourner au centre-ville, moi!!! la banlieusarde depuis toujours, c’était comme traverser le temps de ma jeunesse en bohème.


Je voudrais bien me balader une belle journée d’hiver sur la rue St-Denis juste pour voir les changements et m’arrêter à un café comme une touriste en regardant les gens qui passent avec un chocolat chaud qui me réchauffe les doigts.


Alors, cette semaine, ma vie n’a pas l’air trop plate, on attend Emmy demain pour la journée et j’ai une journée de prévue pour un déjeuner Rummy avec May West et Francine...tout pour me mettre de bonne humeur.
Je vous conseille grandement de lire l'article ci-dessous.
Lolo la plus que parfaite XXX 


La recette de la bonne humeur
Notre humeur dépend de notre style de vie,... (photomontage la presse)
Notre humeur dépend de notre style de vie, écrit Michel Lejoyeux, professeur de psychiatrie et d'addictologie à la faculté de médecine Paris-Diderot.
photomontage la presse

Notre humeur dépend de notre style de vie, écrit Michel Lejoyeux, professeur de psychiatrie et d'addictologie à la faculté de médecine Paris-Diderot. Tout dépend de notre alimentation, de notre activité physique et même de la musique qu'on écoute! L'auteur nous donne des conseils simples afin d'être en santé et de bonne humeur dans Les 4 saisons de la bonne humeur - Un programme annuel  de santé pour le corps et l'esprit.
Être de bonne humeur, c'est vraiment bon pour la santé. Pourquoi?
La santé de l'esprit est bonne pour la santé du corps. Quand on est de bonne humeur, on diminue son adrénaline, et l'adrénaline est un grand toxique, car elle contracte les vaisseaux. On augmente son espérance de vie et on va même diminuer son taux de sucre dans le sang, car nous voyons que les diabétiques qui sont de bonne humeur ont moins besoin d'insuline que les autres. Quand on augmente l'adrénaline qui est l'hormone du stress et de la mauvaise humeur, on augmente son risque de coagulation et donc son risque d'accident cardiovasculaire. Il y a un mode de vie, une manière de penser, de manger, de bouger qui, objectivement, diminue le taux d'adrénaline et augmente le taux de sérotonine, l'hormone de la bonne humeur.
Que faut-il faire pour être de bonne humeur?
Beaucoup de recherches démontrent que les personnes de bonne et de mauvaise humeur n'ont pas la même alimentation. Certains aliments qui font travailler le tube digestif ont un effet sur la bonne humeur, comme les cornichons, la choucroute, le thé noir. Certaines carences alimentaires font que le cerveau n'est plus alimenté en molécules de la bonne humeur. La mauvaise humeur, c'est quelquefois une mauvaise manière de manger, trop de sédentarité. On a trop tendance à penser que la mauvaise humeur est une question de nature ou de fatalité, alors que ça dépend de notre style de vie. Nous pouvons par notre mode de vie agir sur nos émotions.
Quels aliments faut-il donc consommer?
Les aliments qui sont importants sont ceux qui contiennent de la vitamine D: sardines, maquereaux, oeufs, foie, car la peau a besoin de soleil pour fabriquer de la vitamine D, et en hiver, nous sommes moins exposés au soleil. Une personne sur deux souffre de rachitisme de l'émotion, car en carence de vitamine D. Les neurones du centre du cerveau, celles qui portent les émotions, ne peuvent pas travailler sans vitamine D. Sans elle, on ne peut pas se sentir bien, et le risque de déprime augmente.
Michel Lejoyeux, professeur de psychiatrie et d'addictologie à... (photo fournie par Benjamin Decoin ) - image 2.0
Michel Lejoyeux, professeur de psychiatrie et d'addictologie à la faculté de médecine Paris-Diderot
photo fournie par Benjamin Decoin 
Le thé noir contribue aussi à la bonne humeur?
Il est bon de boire deux tasses de thé noir par jour, car il comporte des molécules anti-déprime, il diminue le taux d'adrénaline. En plus, lorsque vous tenez la tasse chaude, les vaisseaux du bout de vos doigts se dilatent, cette dilatation envoie un message positif au cerveau.
Écouter de la musique a de réels bienfaits sur l'humeur?
Oui, à certaines conditions. Il faut que ce soit une musique qui vous plaît, il faut l'écouter le soir dans une situation où vous êtes physiquement détendu, et en pleine conscience, c'est-à-dire pas en fond sonore. Dans nos services hospitaliers, nous utilisons la musique pour aider les nourrissons dont les neurones sont abîmés à reprendre une bonne activité cérébrale. C'est un vrai médicament, la musique. Quand vous écoutez une musique que vous aimez, la crème glacée que vous mangez vous apparaît plus sucrée. Objectivement, si vous écoutez de la bonne musique en mangeant, vous allez moins manger, et avoir plus de sensation de satiété à apport calorique égal.
Marcher pendant six minutes actives contribue vraiment à la bonne humeur?
Souvent, on se dit : demain, je deviens un grand sportif, je me lance dans de grands défis ou je ne fais rien. Il faut sortir de ce raisonnement du tout ou rien. Même si vous n'êtes pas sportif, en marchant six minutes par jour, vous avez 30 % de bonne humeur de plus et vous augmentez un peu le rythme cardiaque. Pas besoin de s'épuiser! L'effet sur la bonne humeur est meilleur avec un effort non épuisant comme la marche.
Les 4 saisons de la bonne humeur - Un programme... (photo fournie par l'éditeur) - image 3.0
Les 4 saisons de la bonne humeur - Un programme annuel de santé pour le corps et l'esprit de Michel Lejoyeux
photo fournie par l'éditeur
Vous dites que faire son pain rend de bonne humeur. Pourquoi?
Vous avez, dans la fabrication du pain, de grandes actions psychologiques, riches en émotions positives. Avoir les mains dans la farine collante vous fera du bien, vous ne ruminerez pas vos angoisses, vous serez dans l'instant présent, vous travaillez l'estime de vous-même, car vous fabriquez quelque chose et ça vous donne confiance en vous. Quand la pâte repose, vous emmagasinez de bonnes émotions. De plus, vous mettrez beaucoup moins de levure que les industriels, donc votre pain sera plus naturel et digeste.
Voir des amis contribue aussi à la bonne humeur?
Absolument. On a trois types d'amis dans la vie. Les vrais amis qu'on voit régulièrement, les piliers de notre bonne humeur. On a aussi les amis potentiels qui sont extraordinaires pour l'estime de soi. C'est ceux qu'on croise, qu'on trouve sympas, à qui on dit toujours qu'on va les inviter à souper, ces amis potentiels sont positifs. Puis il y a les amis en ligne. Si vous passez votre temps à «liker» sur Facebook et que vous négligez vos vrais amis et amis potentiels, vous ne stimulez pas autant vos molécules de la bonne humeur, y compris au niveau cérébral, et je dirais même que les amis en ligne pourraient vous rendre de mauvaise humeur.
Le printemps arrive, quels conseils donnez-vous pour cette nouvelle saison?
Ce sera le moment de faire le plein de nouveaux légumes du printemps! C'est un moment de nouveauté. L'effet de stimulation vient de la nouveauté. Un nouveau livre à lire, un nouveau restaurant à essayer, le tout sur une terrasse ensoleillée!


mercredi 22 novembre 2017

L'Effet Google..L'épuisement du cerveau : encore une mauvaise nouvelle pour les smartphones

Windows 10 m'inonde  avec ses nouvelles applications et je crains fortement que je ne puisse jamais suivre la cadence imposée par Google. J’ai l’impression que je suis une résistante face à la nouvelle technologie 



Je sens mon esprit se friper quand je joue à des jeux aussi simplistes et insignifiants que diriger ma souris pour en faire éclater des ballons virtuels, j’imagine que tous ses jeux améliorent des neurones méconnus de mon cerveau en faisant naturellement au passage quelques dommages collatéraux assez  perceptibles.


À mon époque, on pouvait se perdre dans la nature sans GPS et il n'y avait personne pour nous retracer. Aujourd’hui je dois m’adapter à tous ses nouveaux gadgets en constatant l'affaiblissement de mon intellect.

Pour les intéressés, l'article qui suit me donne une certaine réponse du pourquoi j'ai peur de la rapidité  à laquelle la technologie s'impose.
 Selon l'auteur de l'article du Wall Street Journal, « la recherche suggère qu' à mesure que nous devenons plus dépendants d'eux, notre intellect s'affaiblit. »
Je me demande bien si je pourrais toffer une semaine sans Wifi, c'est bien possible, mais je devrais changer de décor.
Lolo la plus qu'imparfaite XXX
L'épuisement du cerveau : encore une mauvaise nouvelle pour les smartphones James Schroeder
Mad in America
Au cours des dernières années, bon nombre d'entre vous m'ont entendu dire, ainsi que d'autres professionnels, que l'utilisation des smartphones ainsi que la culture d'immersion technologique dans son ensemble sont associées à une multitude de répercussions négatives. Qu'il s'agisse de troubles du sommeil, d'anxiété accrue, de cyberintimidation, d'exposition généralisée à la pornographie ou du déclin des aptitudes sociales, il est clair que les résultats ne ressemblent en rien aux publicités sexy et sophistiquées que les entreprises de technologie aiment utiliser.

Pourtant, bien que bon nombre d'entre nous se soient concentrés sur les inquiétudes au sujet du développement des jeunes, un article paru récemment dans le Wall Street Journal nous rappelle que les menaces touchent tous les âges, mais commencent par notre esprit. Depuis la sortie du premier iPhone en 2007, les chercheurs se sont penchés sur la façon dont les smartphones affectent notre intellect, ce qui implique en gros notre capacité à prêter attention, à retenir et à se rappeler de l'information, ainsi qu' à résoudre les problèmes et à justifier nos décisions. Bien que les publicités affirment que ces remarquables innovations technologiques ne feront que nous rendre plus intelligents et plus efficaces, les preuves indiquent tout le contraire. Selon l'auteur de l'article du Wall Street Journal, « la recherche suggère qu' à mesure que nous devenons plus dépendants d'eux, notre intellect s'affaiblit. »

Bien que l'article passe en revue de nombreuses constatations, les principaux thèmes abordés étaient les suivants :
La présence de smartphones, même lorsqu'ils sont éteints ou que l'on ne répond pas, est associée à une attention moindre, à un travail plus lent et à des symptômes accrus d'anxiété (par exemple à des pics de tension artérielle, à des pensées anxieuses).
Plus les appareils sont proches les uns des autres, plus la "puissance cérébrale" diminue. Par exemple, les personnes ont obtenu de meilleurs résultats lorsque les téléphones étaient hors de la pièce et moins bon lorsque les téléphones se trouvaient devant eux (et lorsqu'ils étaient dans la poche ou hors de vue, la performance était au milieu). Une étude récente a révélé que lorsque les écoles interdisaient complètement les smartphones, les résultats aux tests augmentaient le plus, surtout pour les élèves les plus défavorisés.
Même lors de conversations brèves (c'est à dire 10 minutes ou moins), la présence des smartphones empêche le développement d'un sentiment d'intimité, de confiance et d'empathie, surtout lorsque des sujets importants sont abordés.
Les smartphones et autres dispositifs empêchent l'encodage et la restitution des informations. Surnommée "l'effet Google", l'idée que l'information peut être recherchée sur Internet semble inconsciemment réduire la probabilité que les gens se souviennent des informations qui leur ont été données.
Les gens ne sont généralement pas conscients de la façon dont les smartphones créent des distractions qui entrainent "un épuisement du cerveau" ; les individus nient souvent que les appareils sont associés à des résultats moins bons même lorsque les données révèlent le contraire. Comme c'est le cas pour un certain nombre d'autres articles et études publiés dans de nombreuses revues et publications très respectées à travers le monde, nous pourrions nous attendre à ce qu'il y ait une réaction appropriée devant l'énorme quantité de preuves démontrant que nos manières d'utiliser la technologie doivent être modifiées ou que les conséquences ne feront que s'aggraver. Pourtant, au fur et à mesure que nous nous en savons plus, les tendances semblent aller à l'encontre de ce que les recommandations nous invitent à prendre en considération. D'un point de vue objectif et rationnel, il est difficile de comprendre comment c'est possible si nous tenons vraiment à notre santé, à notre bien-être et à celui de nos enfants.

lundi 20 novembre 2017

Voilà, c’est dit. Se plaindre rend malade physiquement.

Je ne veux pas me plaindre, mais je trouve ma vie drôlement plate de ce temps-ci. 


Pourtant hier après-midi, je me suis bien amusée au billard, mais c’est dans la soirée que le moral a planté lors d’une rencontre café d’un gars sur Réseau Contact.
J’espérais bien après quelques jours de bla..bla..bla…sur messenger rencontrer un homme avec une tête sur les épaules et assez grand pour que je puisse mettre des talons hauts, mais après quelques paroles je voyais bien que je ne pourrais pas vivre avec lui les dix prochaines années.
Pas facile de trouver quelqu’un à sa mesure surtout quand on a absolument aucune idée de la mesure à évaluer.
 

Je n’ai pas de but précis et je crois que cela peut être la cause du problème si on peut appeler ça un problème.
Je me dis que ce n’est pas la fin du monde, j’essaie de voir les bons cotés de la vie… je suis en santé, je paye mes comptes et la famille va bien mais j’ai quand même le moral dans les talons et je soupire comme une biche.

Je dois me faire à l’idée, il n’y aura aucune chaleur humaine dans mon lit pendant le temps des fêtes à part les chats de Cybèle qui se faufilent dans ma chambre à l'occasion.. 


En attendant, un jeu sur internet m’occupe, je fais éclater des bulles comme on égrène un chapelet…WOW!!! c’est toute une activité pour se remonter le moral.

Lolo la plus…plus…plus…qu’imparfaite XXX
Voilà, c’est dit. Se plaindre rend malade physiquement.

Une étude publiée par l’Université de Stanford révèle que le fait de se plaindre de façon quotidienne et de cultiver de l’énergie négative, discipline favorite pour certaines personnes, peut rendre malade physiquement et contribue à développer des problèmes de santé importants.

Le piège de se plaindre est subtil, car lorsque l’on se plaint, on a bien souvent l’impression que l’on se libère de quelque chose, qu’on libère les tensions, mais c’est tout le contraire que notre cerveau et notre corps comprend.
Dans l’étude, on apprend que le cerveau adore la simplicité et la répétition, ce qui fait en sorte que lorsqu’on répète une action ou une parole, en l’occurrence se plaindre de façon quotidienne, celui-ci emmagasine cette routine et tend à la reproduire de façon naturelle.
Cette «routine plaignarde» fait en sorte qu’éventuellement pour l’individu, être négatif deviendra beaucoup plus facile que d’être positif. De plus, ce cercle vicieux change l’image des gens envers l’individu, ce qui n’est jamais positif.
On apprend aussi dans l’étude que se plaindre crée des dommages à une région du cerveau, l’hippocampe, essentielle à la résolution de problèmes et à l’intelligence. C’est aussi une des premières régions du cerveau attaquées par la maladie d'Alzheimer

Pas encore convaincu d’arrêter de «chialer»?
Les dommages causés par le fait de se plaindre vont plus loin que ceux du cerveau.
Lorsque l’on se plaint, on crée du stress. Ce stress fait en sorte que le corps libère une hormone qui se nomme le cortisol.
Le cortisol est cette hormone qui est utilisée habituellement en cas d’immense stress, d’urgence ou peur pour sa vie. Le cortisol prend l’oxygène, le sang et l’énergie du corps pour la diriger essentiellement vers cet «état de survie» auquel le corps pense devoir faire face.
Cette production du cortisol fait augmenter la pression artérielle et le taux de sucre dans le sang, ce qui, de façon répétée, est nettement dommageable pour la santé.
Le surplus de cortisol sécrété à cause de l’énergie négative affaiblit le système immunitaire et favorise l’apparition du cholestérol, du diabète, des maladies cardio-vasculaires et de l’obésité.
Les preuves sont là.  À Go, on devient positif la gang!
Don’t worry be happy, disait l’autre?
http://www.journaldemontreal.com/2016/09/12/se-plaindre-quotidiennement-rend-malade-physiquement

vendredi 10 novembre 2017

Les humoristes et leur ego


<<Comme si leur Festival était la meilleure invention depuis le pain tranché>>

Habituellement, je ne m’intéresse pas trop aux nouvelles locales du jour, mais, celle-là m’intéresse surtout quand elle est commentée par Sophie Durocher
Finalement… ce ne sont pas seulement les humoristes qui se retrouvent avec un égo surdimensionné.
Merci à mon ami Yves D. pour le partage
Lolo la plus qu’imparfaite XXX

Les humoristes et leur ego

Photo Jean-Francois Desgagnés Guy Nantel

Avez-vous vu la vidéo des humoristes présentant leur Festival du rire de Montréal ? C’est tellement prétentieux et grandiloquent que je pensais que c’était une parodie. Ces gens-là ne se prennent pas pour un 7 Up ! Leur ego est tellement gros qu’il va falloir agrandir les cadres de portes dans leurs futurs bureaux.
Propager la bonne nouvelle
Martin Petit et cie se posent en sauveurs (« Bonne nouvelle pour les paliers de gouvernement ! ») et se gargarisent avec les mots « valeur », « mission », « éthique ».
Comme si leur Festival était la meilleure invention depuis le pain tranché. Ou que l’achat d’un billet allait procurer un orgasme aux impuissants et faire marcher les infirmes. Alléluia, miracle, les humoristes sont là !
Respirez par le nez, les amis, vous n’allez pas régler le conflit israélo-palestinien ou éradiquer la famine en Afrique ! Vous avez juste décidé de planter Juste pour rire, de faire baisser la valeur de l’entreprise et de récupérer les meilleurs employés.
Ne nous faites pas croire, en plus, que vous êtes les Nouveaux Superhéros de la Probité.
Dans leur vidéo d’autocongratulation, les Jésus de l’humour se présentent comme des « leaders » dans plusieurs domaines... dont « la protection de la liberté d’expression ».
Ha oui ? Alors pourquoi aucun ne s’est porté à la défense de Guy Nantel ?
Le jour même où ils ont mis en ligne leur vidéo d’autocertification d’existence, Ti-Guy présentait un spectacle sous protection policière et suivi par un garde du corps.
Les Humoristes Unis étaient trop occupés à astiquer leur miroir pour tendre une main fraternelle à un collègue pogné dans la m... ? Ils avaient peur de se salir ?
L’affaire Nantel est gravissime. Aujourd’hui, on cloue un humoriste au pilori parce qu’il a effarouché le lobby féministe. Demain, ce sera un autre lobby intouchable qui voudra vous fermer la gueule, chers Humoristes Unis.
À la première montréalaise de Nantel, j’ai ri sans arrêt avec les quelque 1500 spectateurs. Vous savez quoi ? La blague sur Alice Paquet est la plus inoffensive de toutes ! Ses propos sur les religions sont mille fois plus cinglants !
C’est fou : Nantel pensait peut-être qu’il se ferait taper sur les doigts pour ses blagues sur les religieux radicaux, mais ce sont des ayatollahs féministes qui lui ont lancé une fatwa.
Pas à TLMEP
Hier, j’ai demandé à Guy A. Lepage s’il avait invité Guy Nantel à son émission. Il m’a répondu que non, et que ce n’était pas à cause du sujet « qui est très TLMEP », mais parce que son émission était overbooked (trop d’invités).
Mon ami Guy Perkins a posé la même question à Dany Turcotte sur Facebook. La réponse ? « Pour moi, on en a déjà assez parlé ! ».
Faudrait renommer l’émission : « Tout le monde en parle... juste assez, mais pas trop ».
Guy A. a le droit d’inviter qui il veut. Mais dimanche, à TLMEP, l’humoriste Martin Petit sera là pour « plugger » son festival. L’humoriste Jonathan Roberge sera là pour « plugger » son livre.
Et Guy Nantel ne sera pas là pour « plugger » la liberté d’expression.
J’ai le droit de trouver ça dommage.


dimanche 5 novembre 2017

L’affaire Guy Ouellette pour les nuls



Presque une tempête de neige sur l’autoroute en allant à mon billard, la pluie était tellement abondante et j’étais très nerveuse à conduire.

Au billard, j’ai joué comme un pied, mais je me suis bien amusée. J’étais contente de revoir des amis, quelques ptits nouveaux étaient présents et ils étaient pas mal cute.

Toute la semaine je me demandais bien en regardant la télé, kécéÇÀ l’affaire de l’UPAC????? J’étais même prête à prendre le téléphone pour demander à ma sœur May West si elle était au courant de kéquechose et de me l’expliquer comme un bon professeur… la politique à connait ça.

Finalement, Stéphane Laporte à la Presse m’a donné la réponse dans sa chronique et j'adore comment il explique les choses avec un tel bon sens et des mots qui me parlent.
En lisant son texte, maintenant, au moins, je sais que je ne comprends strictement rien, Marilou…Marilé.

Lolo la plus qu'imparfaite XX

 
L’affaire Guy Ouellette pour les nuls
Stéphane Laporte La Presse

La politique québécoise, en ce moment, ressemble à un épisode de Twin Peaks : on ne comprend rien, mais c’est bon.

Permettez-moi donc, à l’instar de plusieurs analystes, de vous expliquer l’affaire Guy Ouellette, puisque je n’y comprends rien autant qu’eux. Sinon plus.

Le 25 octobre, on apprend qu’un député du Parti libéral du Québec a été arrêté par l’UPAC, l’Unité permanente anticorruption. On est surpris et on ne l’est pas. Surpris, parce que c’est rare qu’un élu se fasse mettre la main au collet. Pas surpris, parce que ça devait bien finir par arriver. On se demande : c’est qui, c’est qui ? Guy Ouellette.

Guy Ouellette ? Eh ben. S’il y avait un député libéral qu’on croyait non corrompu, c’est lui. L’a-t-on arrêté à cause d’une enveloppe brune ? Non. Agression sexuelle ? Non. Possession de crack ? Non. Parce qu’il a volé un veston à L’Aubainerie ? Non plus. Alors pourquoi ? On ne sait pas. Comment ça, on ne sait pas ? Parce que.

Ce que l’on sait, c’est que curieusement, Guy Ouellette était président de la Commission des institutions qui scrutait le travail de l’UPAC. Et que l’UPAC scrutait les faits et gestes de Guy Ouellette. C’est fou comme on se surveille les uns les autres. Et tout ça avec nos taxes. Si l’UPAC est sur le cas de Ouellette, c’est parce qu’on le soupçonne d’être responsable des fuites médiatiques du projet Mâchurer. Le projet Mâchurer ?

Je sais, c’est un nom bizarre. On dirait le titre d’un Bob Morane ou d’une pièce de Robert Lepage. C’est plutôt le nom de l’enquête sur le financement illégal des partis politiques qui impliquerait l’ex-premier ministre Charest et le grand argentier du PLQ, Marc Bibeau. Pourquoi ça s’appelle l’enquête Mâchurer ? Fouille-moi. On aurait pu faire simple et appeler ça l’enquête Magouille, l’enquête Ristourne ou l’enquête Frisée. On a choisi Mâchurer. Qui signifie barbouiller de noir. Assez recherché comme terme.

On ne se doute pas à quel point les policiers sont des hommes de lettres. D’ailleurs, l’affaire Ouellette est, jusqu’à maintenant, un grand débat sémantique.

mercredi 1 novembre 2017

La soirée des sœurs et de la Catalogne

Cette semaine, je sens ma vie comme une image en noir et blanc et les choses à raconter sont trop banales pour me donner l’envie d’écrire, sauf ce soir.


Une dernière rencontre avant le départ des vacances pour quelques mois d’une de mes sœurs nous donnait une bonne occasion pour nous réunir au resto à nous souhaiter un Joyeux Noel, une Bonne Année ainsi qu’une bonne St-Valentin et nous dire combien on s’aime.

J’étais triste ce matin en apprenant la mort de la sœur d’une très bonne amie. 
Trois sœurs mortes en trois ans et c’était la dernière. 
Je me suis dit, quand la famille et les amis commencent à mourir, on imagine plus facilement notre disparition.
L’éternité n’est pas pour nous et le pire reste la douleur des survivants.

Sujet du jour : La Catalogne 
que mon autre sœur May West a publié sur son blogue L'ENTITÉ  
et à mon tour j’ai décidé de le partager.
Le résultat: les mouvements de sécession passent de la marginalité au courant dominant. Au cours des deux dernières semaines, le Kurdistan irakien et la Catalogne espagnole ont déclaré leur indépendance. Aucun des deux n’a réussi, mais le fait qu’ils se soient sentis la liberté d’essayer illustre à quel point les temps ont changé.
Lolo la plus qu'imparfaite XXX

La fragmentation des pays, 1ère partie : la Catalogne n’est que le début

Imaginez une vie où vous faites la plupart de vos achats sur Amazon.com et sur le marché des agriculteurs locaux, la plupart de vos communications via Facebook et Instagram, une grande partie de votre voyage via Uber, et une grande partie de vos économies et transactions avec bitcoin, l’or et l’argent.
Avez-vous vraiment besoin d’un gouvernement central immense, distant et rapace? Peut-être pas. Peut-être que votre région ou groupe ethnique pourrait trouver avantage à former son propre pays indépendant.
Cette question est posée – et a reçu une réponse – dans un nombre croissant d’endroits où des cultures et des groupes ethniques distincts au sein de grandes nations considèrent maintenant leur gouvernement comme un fardeau plus que comme un avantage. Le résultat: les mouvements de sécession passent de la marginalité au courant dominant.
Au cours des deux dernières semaines, le Kurdistan irakien et la Catalogne espagnole ont déclaré leur indépendance. Aucun des deux n’a réussi, mais le fait qu’ils se soient senti la liberté d’essayer illustre à quel point les temps ont changé.
C’est fascinant à beaucoup de niveaux, mais pourquoi en discuter sur un austère blog de finance ? Parce que la sécession est l’événement le plus sale qu’un pays puisse connaître avant la guerre civile. Et peu de choses perturbent plus financièrement une société déjà surendettée qu’une dissolution potentielle.
Les monnaies fiduciaires d’aujourd’hui dépendent, pour leur valeur, de la conviction que les gouvernements qui les gèrent sont cohérents et compétents. Qu’une grande région se détache d’un pays débiteur et plonge celui-ci dans le chaos politique/civil, et les marchés abandonneront sa monnaie en un clin d’œil. Notez le sentiment de panique dans l’article suivant:

Crise dans l’UE: la Finlande se prépare à se dresser contre l’Espagne et à reconnaitre l’indépendance de la Catalogne

(Express) – La FINLANDE pourrait être le premier pays à reconnaître officiellement la Catalogne en tant que République, ce qui mettrait le pays scandinave en opposition directe avec l’Union Européenne (UE).
Le député du pays pour la Laponie Mikko Karna, a déclaré qu’il avait l’intention de présenter une motion au parlement finlandais reconnaissant le nouveau pays naissant.
M.Karna, qui fait partie du Parti du Centre au pouvoir, dirigé par le Premier ministre Juha Sipila, a également envoyé ses félicitations à la Catalogne après que le parlement régional ait voté plus tôt aujourd’hui pour rompre avec le reste de l’Espagne.
Si la Finlande reconnaissait officiellement le nouvel État de Catalogne, cela constituerait un autre coup dur pour l’UE qui a fermement soutenu le maintien d’une Espagne unifiée sous le contrôle de Madrid.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a averti aujourd’hui que des « fissures » apparaissaient dans le bloc en raison des événements sismiques en Catalogne qui provoquaient des ruptures dans tout le bloc.
M.Juncker s’est prononcé en faveur de l’unité. Il a déclaré: « Je ne veux pas d’une situation où, demain, l’Union Européenne se composera de 95 Etats différents. Nous devons éviter les divisions, car nous avons déjà assez de divisions et de fractures et nous n’en avons plus besoin.
 « Le gouvernement écossais a également envoyé un message de soutien, affirmant que la Catalogne « doit avoir » la capacité de déterminer son propre avenir.
L’Ecosse, bien sûr, envisage elle-même la sécession du Royaume-Uni, qui a récemment voté pour quitter l’Union Européenne.
La classe politique, quant à elle, essaie de comprendre où cela a mal tourné. Voir le récent article du New York Times What is a Nation in the 21st Century?
Si la combinaison d’une mauvaise gestion financière à long terme et d’un changement technologique soudain a vraiment rendu indispensable l’organisation des pays en grands groupes multiculturels, maintenant certains d’entre eux vont se fragmenter. Ceci va à son tour contribuer à l’échec du système de monnaie fiduciaire / réserve fractionnaire qui ruine la finance mondiale. La justice poétique bien sûr, mais d’un genre extrêmement désordonné. 
Traduction : AvicRéseau International
Source: Réseau international