mercredi 27 décembre 2017

Y fait frette en titi….

Le froid polaire m'oblige à repenser mes activités festives et je laisse ma voiture s'endormir dans le stationnement quelques jours.

Les lumières se sont éteintes très tôt à Noel, une veillée tranquille sans flafla avec de l’amour autour de la table en compagnie de mes enfants.

Mes deux filles font un p’tit voyage de deux jours à Québec, les chats et moi profiteront de la maison pour regarder les films de Noel sur l’écran télé tout en mangeant les chocolats que j'ai reçus en cadeau.

J’ai un party de prévu samedi avec ma gang du billard, mais y fait bien trop frette, je n’ai pas le goût de mettre le nez dehors et réchauffer ma voiture à minuit pour mon retour ne me donne aucunement l’envie de danser, en plus, je n’ai pas la tête ni le cœur à la fête.

Pour moi, les réunions familiales sont terminées jusqu’à l’année prochaine… aucune réunion de fin d’année n’est prévue et je suis ravie.

Le froid me mord le sang, même une simple marche est impossible, je commence à comprendre pourquoi les vieux sont si frileux et je m’aperçois que je vieillis moi aussi.

La météo annonce cette température sibérienne encore une dizaine de jours, heureusement il fait chaud dans ma maison et le plaisir de mettre mes mitaines pour faire un bonhomme de neige attendra la douceur hivernal des flocons à venir.

Lolo la plus qu’imparfaite XXX


Un peu plus de chaleur humaine pour plus de bonheur
Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus souvent face à des situations de solitude dans notre vie de tous les jours. Les raisons sont nombreuses : démantèlement de la famille, machines remplaçant l’être humain... La vie quotidienne, de plus en plus trépidante et routinière, nous a coupé de cette chaleur humaine pourtant essentielle à notre bonheur.


Précision sur la notion de chaleur humaine

La chaleur humaine est différente de l’affectivité Elle est sécurisante, elle suppose le respect de l’autre dans la présence et de la considération. Elle est bien distincte de l’empathie aussi. On est proche tout en étant bien distinct. C’est grâce à ce comportement que nous allons pouvoir développer de vraies qualités d’écoute. L’affectivité au contraire étouffe, car d’une manière inconsciente, on utilise l’autre pour compenser nos manques. Définition de la chaleur humaine Du fait même de sa définition, la chaleur humaine permettra d’ensoleiller les vies de ceux qui nous entourent. Et même dans un cadre particulier, elle suffira à apaiser des situations : victimes de violence, suicidaires, dépressifs, couples en conflit... Avec la chaleur humaine, on est toujours dans une relation de donner/recevoir. C'est-à-dire, qu’en donnant, on partage un moment, parfois même un instant très court de bonheur. Qui n’est pas heureux de recevoir un sourire en retour du sien. On offre et on reçoit, le plus souvent. C’est ainsi que s’équilibrent ces relations qui ne sont pas ternies par une relation d’affectivité qui la rende plus compliquée.
En quoi la chaleur humaine apporte-t-elle le bonheur ?

En évoquant l’échange et le partage, nous avons déjà commencé à y répondre. Le sentiment de confiance : il est d’autant plus fort que nous nous sentons écouté, mais en toute liberté. La notion d’obligation inhérente à l’affectivité existant dans les liens familiaux (par exemple), a là, complètement disparu. Nous ne subissons pas, mais nous sommes dans l’échange librement consenti. Un sourire, des paroles échangées avec des gens qui nous sont affectivement étrangers procurent beaucoup de bonheur. Le sentiment de sécurité : il est opposé au malaise de la solitude. Le monde nous semble donc moins hostile. Nous avons tous besoin de sentir la chaleur humaine autour de nous pour que la vie soit plus belle. Des gestes simples d’entre-aide et d’échange réels permettent d’en distribuer autour de soi. Que nous en soyons l’objet ou l’auteur, ils ajouteront quelques pierres à l’édifice de notre bonheur. Plus le monde a évolué et plus l’échange spontané a disparu ainsi que notre vision des autres.



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samedi 23 décembre 2017

Un lutin du jour de l'an


Je viens de me regarder dans le miroir en enlevant ma tuque et j’ai vraiment l’air d’un lutin du jour de l’an. Je suis habillée d’un collant rose fuchsia agrémenté d’un chandail défraichi vert pomme et une veste de laine classique bleu marine…j’oubliais, je chausse mes pantoufles fétiches Style-rapiécées qui me réchauffent les pieds depuis plusieurs années.

Ce soir, je me serais cru dans un décor féérique de Noel tellement la douceur des flocons de neige était agréable à voir.

Malgré l’effort à déblayer le patio afin que l’on puisse circuler, j’en ai profité pour faire quelques fois le tour du rond-point sur ma rue afin d’éliminer le surplus de la quantité phénoménale de chocolat que j’ai mangé dernièrement, car je sens réellement ma taille s’épaissir.

Chez nous ça sent la tarte au coconut et il ne faut surtout pas oublier….demain c’est la veille de Noel!!!

YESS!!!
Je prévois un souper calme sentant l’amour, le respect et l’harmonie. Nous serons en pyjama à partir de cinq heures, on oublie la dinde et on déguste une bonne fondue chinoise autour d’une belle table avec tous les I-Pod endormis jusqu’à très tard.

Mes projets pour la soirée seraient de jouer une partie de Rummy tout en jasant et pour finir, écouter un bon film de fille, juste à savoir que Joe n’est nullement le bienvenu pour la soirée, ma tension a baissé de cinq crans ainsi que celle de tout le monde.

Ce Noel sera très différent des précédents, il n’y aura qu’ Emman, Cybèle, Emmy et moi et je suis certaine qu’il sera très beau. Je prête ma chambre à Emmanuelle et Emmy pour la nuit, car Mathieu viendra nous rejoindre le matin après son travail pour nous faire un déjeuner cou…cou.

J’ai vu une émission à la télé cette semaine <LA VIE AU TEMPS DU NUMÉRIQUE> , l’ère du numérique nous relie à ce grand réseau et ça fait partie de l’évolution que ce soit bon ou mauvais. J’en ai peur, ça va trop vite et j’ai de la misère à suivre, je ne me poserais pas la question si j’avais 12ans, car cela ferait partie de mes gènes, mais pour ma génération, tous nos modes de vie en sont profondément bouleversés

Internet rencontre ceux qui se ressemble disait le journaliste. Nous ne sommes pas seulement reliés à ce grand réseau, nous y sommes attachés par des liens indestructibles. On ne lutte pas contre le vide, mais plutôt contre un flou intarissable. C’est une forme d’adaptation très différente de par le passé.

Avant l’arrivée d’internet, les êtres humains en général luttèrent surtout contre un sentiment de vide, aujourd’hui nous luttons beaucoup contre le sentiment d’être submergé, c’est un ensemble tout à fait différent auquel nous faisons face.

Au bout du compte, ce qui nous a poussés à intégrer ce nouvel univers interconnecté c’est la promesse que cet univers semblait nous donner, la chance d’être importants aux yeux des autres en donnant un sens à notre vie.

Nous voulons prouver que nos vies valent la peine d’être préservées par-dessus tout , nous voulons croire que nous sommes plus qu’un flux d’informations commerciales et nous voulons que notre vie ait plus de valeur.

Lolo la plus que parfaite XXXX

Je vous souhaite de Joyeuses Fêtes




Entretien avec Alexandre Lacroix, journaliste et écrivain, directeur de la rédaction de "Philosophie Magazine" et auteur du livre "Ce qui nous relie" chez Allary Editions. La révolution numérique, nous la vivons depuis une trentaine d'années... Elle pose de nombreuses questions sociales, économiques, politiques et intimes aussi. Nos modes de vie en sont profondément bouleversés, nos schémas intellectuels également... Notre invité, a travers son livre nous interroge: jusqu'ou internet changera nos vies? et nous fait son rapport sur les effets du web. A découvrir dans notre Grand angle.

dimanche 10 décembre 2017

Le pourquoi du comment les maladies se manifestent


J’étais de bonne humeur et joyeuse de ma journée de billard aujourd’hui, l’animation avec la gang était vraiment le fun et j’étais très contente de revoir tout ce beau monde, même si j’ai joué comme un pied.

L'hiver, je me sens comme une citrouille qui fermente dans un champs quand j'écoute trop la télé, je veux me décoller du divan et cette semaine afin de m’occuper un peu tout en créant, je vais donner quelques coups de pinceau sur ma grosse toile de chats.


La télé prend beaucoup de place et je n'ai pas l'habitude, mes intérêts sont très variés, je laisse les soaps téléréalités à Cybèle et je me tourne vers quelques séries originales, les nouvelles politiques locales et internationales me laissent complètement indifférente…. je m’étonne moi-même.
Avec tous les milliers de canaux spécialisés, c’est pas des farces, choisir une émission prend plus de temps que d’en regarder une du début à la fin.
C’est vrai que j’ai connu le tout début de la télé, le souvenir de deux postes avec un gros Indien noir et blanc quand celle-ci se couchait, c’était beaucoup moins compliqué, mais je ne voudrais surtout pas faire un retour en arrière.

À tous ceux qui veulent connaitre le pourquoi du comment les maladies se manifestent, je viens de relire une publication de l’année dernière et j’ai décidé de la republié car j’y crois réellement.
Quand je tombe malade, je me questionne quelquefois sur la cause psychosomatique de mon état et je dois creuser très loin avant de la trouver, la plupart du temps, je suis complètement aveugle face à toutes les émotions que je refoule.
Pour finir… je vous laisse le loisir de lire l'article tout en vous suggérant de le mettre dans vos favoris.

Lolo la plus que parfaite XXX


Les émotions refoulées entraîneraient la maladie !

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwYYXtGSOTFFLaw5MClzWqN2jjtMvH0qoTj5kpWqLBKMLGgeOkPypA2_dae6zHJbLboBTz28FphxhcURX9d7ClWOgT_SdvIKnHtpmN_9ENKlRlMtGUuHZQ0MPPpDxExraGQsgxD6_CeEM/s1600/20.jpg
Toutes les émotions que vous refoulez dans votre for intérieur, parce que vous n’arrivez pas à les verbaliser, peuvent se fixer dans différentes parties de votre corps.

Les émotions génèrent des symptômes physiques, par exemple la peur, l’angoisse donnent des palpitations cardiaques, des vertiges, sueurs, tremblements ou mains moites.
Illustration tirée du livre de R.Fiammetti émotions refoulées
Face à notre esprit qui souffre et aux peines refoulées, le corps réagit également à sa manière. Dans le domaine de la psychologie, on parle de troubles psychosomatiques.

L’origine des troubles psychosomatiques ou quand l’esprit souffre se retrouve dans le fait de refouler ses émotions très intenses, ses sentiments que l’on n’arrive pas à assimiler et que nous gérons alors de manière négative. Si la tristesse et le chagrin finissent par alimenter nos pensées au quotidien cela peut nous entraîner vers la maladie, des douleurs et d’autres affections produites par l’esprit.

* LA PANIQUE peut provoquer des diarrhées.

* LA COLÈRE retenue ou la rancune : une crise de foie.

* LA DIFFICULTÉ A TROUVER OU A PRENDRE SA PLACE peut provoquer des infections urinaires à répétition.

* QUELQUE CHOSE QU’ON NE VEUT PAS ENTENDRE OU QUAND ON NE VEUT PAS S’ÉCOUTER, des otites, douleurs d’oreilles.

* QUELQUE CHOSE QU’ON N’A PAS OSÉ DIRE, QU’ON A RAVALÉ
, une angine, des maux de gorge.

* UN REFUS DE CÉDER, DE PLIER, D’OBÉIR OU DE SE SOUMETTRE
, des problèmes de genoux.

* PEUR DE L’AVENIR, PEUR DU CHANGEMENT, PEUR DE MANQUER D’ARGENT, des douleurs lombaires.

* INTRANSIGEANCE, RIGIDITÉ, douleurs cervicales et nuque raide.

* CONFLIT AVEC L’AUTORITÉ, douleurs d’épaules.

* TOUT PRENDRE SUR SOI, également douleurs d’épaules, sensation d’un fardeau.

* SERRER LES DENTS POUR AFFRONTER QUELQU’UN OU UNE SITUATION SANS RIEN DIRE…douleurs dentaires, aphtes, abcès.

* PEUR DE L’AVENIR, difficulté a aller de l’avant ,ou besoin de lever le pied :

* Douleurs dans les jambes, les pieds, les chevilles.


Maladies du foie : le foie représente les choix, la colère, les changements et l’adaptation.

On peut souffrir du foie quand on ne parvient pas à s’adapter à des changements, professionnels ou familiaux.
  • * Difficultés d’ajustement à une situation.
  • * Sentiment de manque continuel ou peur de manquer.
  • * Colère refoulée.
  • * Personnes sujettes aux maladies du foie : les personnes qui critiquent et qui jugent beaucoup (elles-mêmes et les autres) et/ou qui se plaignent souvent.

lundi 4 décembre 2017

Pourquoi vivons-nous des relations de dépendance ?



Vendredi dernier j'ai pris le métro pour me rendre en ville comme une vraie touriste accompagnée d’un ami qui demeure sur le Plateau Mont-Royal. 
À force de me balader dans le quartier, je me suis retrouvée avec d'énormes crampes dans les mollets pour le restant de la fin de semaine.
Cela m’apprendra à ne pas savoir évaluer mon âge et ma forme physique, mais je ne regrette rien.

Dans la soirée, à l’église St-Jean Baptiste sur la rue Rachel qui ressemble étrangement à la cathédrale de Joliette, j’ai eu droit à un concert de Haendel

Haendel n’est pas mon compositeur classique préféré mais j’ai quand même bien apprécié la musique, surtout son fameux Alleluia.

Je dois dire qu'en plus d’être mélomane, cet ami a un des cerveaux le plus actif que je connaisse en matière de sciences et mathématiques. 

Il a toutes les explications scientifiques pour varloper les idées conspirationnistes de n’importe quel individu qui veut bien l'entendre.

Il m’a fait visiter un peu l’Université du Québec et on a marché….marché…et marché.
Même si les grands voyages habituellement me font apprécier un peu plus mon existence, je constate que la grande ville n’est pas pour moi.
J'étais très contente de revenir à la maison pour reprendre mon rôle de banlieusarde avec mon pyjama et mes deux chats.

Lolo la plus qu'imparfaite XXX

«Si nous nous ne sentons pas suffisamment nous-même, alors nous dépendons de l’autre et si nous dépendons de l’autre, nous ne sommes pas libres.»
-Villegas-
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Merci à Yvan B. du billard pour le texte

Pourquoi vivons-nous des relations de dépendance ?

Tout le monde. Hommes ou femmes, jeunes ou vieux/vieilles, nous pouvons nous retrouver à vivre une relation de dépendance émotionnelle.
Parfois, nous pensons que cela ne peut pas nous arriver mais il faut savoir que plein de gens qui n’y croyaient pas sont tombés dans ce puits d’eau amère.
Ainsi, avant d’être aussi radical(e) avec vos affirmations, demandez-vous : qu’est-ce qui peut nous mener à générer une relation de dépendance ? Que sentons-nous quand nous sommes dans une telle relation ? Comment pouvons-nous nous en rendre compte ?
D’un côté, si nous savons ce que signifie une relation de domination-dépendance, nous pourrons nous en rendre compte plus facilement. Cela permettra de trouver plus de force pour changer cette situation de relation dysfonctionnelle. D’autre part, nous pourrons détecter les relations de dépendance qui se trouvent autour de nous et ainsi essayer d’avertir les personnes aimées.

Qu’est-ce qui nous mène à une relation de dépendance ?
Tout le monde a des attentes vis à vis de soi-même et du conjoint, qu’il aimerait voir réalisées. Ces idées sont influencées par des croyances sociales et culturelles. Dans ce cas, nous avons appris que pour être heureux-ses, il faut être en couple et il faut placer le/la partenaire en priorité devant toute autre chose (Castelló, 2006). Nous cherchons continuellement des relations de couple qui nous complètent, de manière à combler nos carences. Nous cherchons à l’extérieur au lieu de regarder à l’intérieur. Cela fait que nous ne pouvons pas être suffisamment nous-même, que nous alimentons nos peurs et que nous recherchons chez les autres des moyens de les apaiser.
«Si nous nous ne sentons pas suffisamment nous-même, alors nous dépendons de l’autre et si nous dépendons de l’autre, nous ne sommes pas libres.»
-Villegas-

D’autre part, la manière d’établir des liens affectifs est très liée à la manière dont nous avons vécu l’attachement dans l’enfance (Guix, 2011). Par exemple, si nous avons eu un excès de protection, nous ressentirons de l’insécurité et nous chercherons des personnes qui nous protègent. À l’inverse, si nous avons eu peu ou aucun lien affectif, nous cherchons désespérément quelqu’un qui nous donne l’affection dont nous avons besoin.
Le type de relation que nous avons observé chez nos parents influence aussi nos relations de couple. Par exemple, si dans notre entourage, nous identifions une relation de domination et de dépendance, dans laquelle nous pouvons aussi bien aimer et être maltraité(e) en même temps, nous pourrions établir une relation de dépendance, car il s’agit des mécanismes qui lui sont propres.
Dans tous les cas, l’idéal est de ne pas rechercher la moitié qui nous complète, car elle n’existe pas. En réalité, chacun-e d’entre nous sommes complet(ète)s et responsables de notre propre bonheur. De plus, nous devrions créer nos propres critères pour choisir la manière dont nous voulons construire avec notre conjoint, sans nous laisser influencer (excessivement) par des modèles extérieurs. Il est important de savoir ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas dans une relation.