DIANE HÉBERT |
Qu’est-ce que je pourrais bien faire de mon corps pendant deux jours sans retomber dans mes crayons en pensant à l’organisation de mon atelier et enfin….mettre le nez dehors.
L’été sans amoureux, c’est bizarre, je trouve ça plus difficile, prendre une bière à une terrasse seule malgré que je suis assez autonome, je n’ose pas toujours même si le Journal de Montréal me tient compagnie.
Un moment à la fois….des surprises, des bonnes j’espère vont se produire.
Je regardais FB et en voyant les photos de ma cousine des Iles je me suis dit…elles sont tellement belles que j’en choisirais une si je devais refaire le décor de ma chambre comme tapisserie.
Pour le moment, loin de moi la pensée d’un décor de Fée clochette, mais la transformer en atelier me chicote, malheureusement, l’énergie et surtout les compétences me manquent énormément.
Comme je disais à mon coiffeur cette semaine, ma vie affective est comme un désert dans un grand pays africain….ALORS!!!! Parfois, la solitude est le prix de la liberté
Lolo la plus que parfaite xxx
Parfois, la solitude est le prix de la liberté
On dit souvent qu’il vaut mieux être seul que mal
accompagné et qu’une solitude digne est préférable au maintien d’un NON amour à
nos côtés.
Par NON amour, nous nous référons aux couples qui s’alimentent
uniquement d’insatisfactions et dans lesquels règnent les sentiments négatifs
qui s’emparent de la liberté émotionnelle de chacun des membres.
Il est fréquent qu’à un moment de notre vie, nous tombions dans ces
mauvaises relations, car depuis notre tendre enfance, nous apprenons que le
couple idéal doit correspondre au schéma «je ne peux vivre sans toi», «sans
toi, ma vie n’aurait pas sens», «si tu me quittes, je meurs» etc.
Si nous analysons ces phrases, nous nous rendons compte que nous nous
infligeons une somme de pressions et d’exigences, à nous et à l’autre
d’ailleurs, qui peuvent finir par entraver notre identité et nous détruire.
C’est pour cela que lorsque nous nous confrontons à une relation
malsaine, il est primordial de réapprendre quelque chose : la seule personne
dont nous avons besoin pour vivre, c’est nous-même. Ni plus ni moins. C’est
très simple.
Il n’y a pas d’amour sans amour propre.
L’amour de votre vie, c’est vous-même. Quand allez-vous le comprendre ?
L’amour ne se supplie pas, l’amour ne s’implore pas, l’amour ne se
pleure pas à l’excès.
L’amour est une condition saine, l’amour est une condition positive,
l’amour est une compétence. L’amour est une ambition pour beaucoup d’entre nous,
mais un privilège pour peu.
La peur d’être seul
nous fait vivre de mauvaises relations
Au début, la peur d’être seul dans la vie est
quelque chose de positif et de sain. Cependant, comme
dans tout, il y a certaines limites qu’il ne faut pas franchir.
Se soumettre à la douleur et supporter tout type de souffrance pour
éviter la séparation est par exemple
excessif.
Beaucoup de gens, comme conséquence de leur éducation et des expériences
vécues, ressentent un grand désespoir face à l’idée de se sentir seuls au
monde, et se lancent dans des relations impossibles.
Il existe un texte véritablement intéressant de mère Teresa, qui évoque
cette idée:
“Il y a des personnes qui ont un conjoint, mais qui
se sentent aussi seules et vides que si elles n’en avaient pas. Il y en a
d’autres qui ne veulent pas attendre, qui préfèrent marcher aux côtés de
quelqu’un qui ne leur convient pas et qui, par égoïsme, refusent que cette
personne s’éloigne alors qu’elles savent qu’elles ne la rendent pas heureuse.
Il y a des personnes qui insistent dans des
relations déjà détruites, car elles pensent qu’être seules est difficile et
inacceptable. Il y a des personnes qui décident d’occuper la seconde place en
essayant d’arriver à la première, mais leur voyage est difficile, inconfortable
et les remplit de douleur et de sentiment d’abandon.
Mais il y a d’autres personnes qui sont seules, qui
vivent, qui brillent et s’offrent à la vie de la meilleure des manières. Des
personnes qui ne s’éteignent pas, au contraire, qui s’allument chaque jour, de
plus en plus. Des personnes qui apprennent à profiter de la solitude, car elle les aide
à se rapprocher d’elles-mêmes, à grandir et à renforcer leur intérieur.
Ces personnes sont celles qui un jour, sans
connaître le moment exact ni la raison, se retrouveront du côté de celles qui
aiment d’un amour véritable et qui tombent amoureuses d’une manière
merveilleuse.”
C’est la société
qui nous apprend à abhorrer la solitude
Il est fréquent de voir des promotions «un forfait offert pour un
forfait acheté» dans les restaurants, les croisières, les bars etc.
Il n’est pas donc pas étrange de voir que nous
avons tous cette idée préconçue selon laquelle, pour être une personne complète
et épanouie, nous devons avoir de la compagnie.
Rares sont les personnes qui n’attendent pas que les autres effacent la
sensation de solitude de leur esprit.
Nous avons tendance à nous sentir incapables de nous occuper de
nous-même, et la conséquence la plus directe de cette pensée est le besoin de
chercher quelqu’un qui nous protège.
Nous avons tendance à associer le fait de ne pas avoir de conjoint à
l’isolement affectif et social, alors qu’en réalité, ne pas avoir de conjoint
n’est pas synonyme de réclusion ou d’absence de contact humain significatif.
Il n’y a pas de formule magique qui nous aide à dépasser la crainte d’être
seul, mais la meilleure manière d’en finir avec cette idée est de commencer à
l’être, seul.
Nous devons nous risquer à nous ressentir, à nous
connaître et à avancer sans aide extérieure.
Que nous ayons un conjoint ou pas, nous retrouver avec nous-même et
profiter de notre propre compagnie est essentiel pour notre bien-être. Le reste
peut ou pas le stimuler, mais c’est accessoire.
Comme l’a dit Maurice Maeterlinck, “le silence intérieur est le
soleil qui fait mûrir les fruits de l’âme».
En d’autres termes, trouver de la compagnie en soi-même et tomber
amoureux de son moi intérieur est un grand cadeau que l’on se fait.
Ensuite, quoi qu’il arrive, nous serons émotionnellement capables, si
nous le souhaitons, de vivre en harmonie avec les autres.
Il y a aussi la possibilité où nous ne voulons pas tomber amoureux et où
nous souhaitons être seul pour mieux nous connaître ou vivre des expériences que nous ne
pourrions pas vivre autrement.
Cette décision qui semble simple ne l’est pas pour le commun des mortels,
car le schéma classique est d’avoir un conjoint.
Quoi qu’il en soit, pour tomber amoureux des autres, nous devons tomber
amoureux de nous-même, c’est ce qui nous permettra d’atteindre l’équilibre
intérieur dans la solitude, une grande compagne de voyage avec laquelle nous
devrions tous parler lors de notre chemin de vie.
En savoir plus sur https://nospensees.fr/parfois-la-solitude-est-le-prix-de-la-liberte/#bpy1DLpOw6rLsRZy.99
Quel beau texte cher cousine wow félicitations.
RépondreSupprimerSi un jour tu décides de revenir marcher sur la terre familiale, tu y seras toujours la bienvenue, nous irons voir la maison de nos grand-Parents
tu verras en entrant dans ''tambour'' même après toutes ces années ça sens encore grand-mère Éllée, on ira monter sur la bute de la croix ou ma tante Béatrice disait le chapelet, ensuite a la ''p`tit étang'' en passant par la bute du ''p`tit ranclo'' voir le lac et on se rendra a la grave ou on pourrait s`imaginer voir la Maritime Parker et les fumoirs en face
on pourrait même se rendre a la plage au sable comme grand-père disait ''au trait'' ou on y cueillait des coques ....
Chère cousine Lorraine n'hésite pas à me faire signe si jamais tu viens aux îles, sache que tu y seras toujours la bienvenue ..la porte sera grande ouverte .
Diane xxx
T'es dont ben fine, je vois que ta plume est aussi plaisante à lire que tes photos à regarder.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si je retournerai un jour au Iles avant de mourir mais chose certaine, je n'hésiterai pas à frapper à ta porte.
Embrasse toute la famille pour moi
LorraineXXX