dimanche 20 novembre 2016

« Lâcher prise », ce court métrage nous apprend à embrasser la vie


Nous créons des manuels pour tout et nous pensons que nous pouvons tout planifier, ce qui affecte sérieusement notre capacité à créer, à penser et à ressentir.

«Lâcher prise», cette vidéo nous apprend qu’il est indispensable d’arrêter de vouloir interférer sur ce qui est naturel si nous souhaitons évoluer et grandir.

Nous adorons contrôler plutôt que lâcher le contrôle. Nous vivons avec l’intention de gérer chaque détail, nous prétendons que les choses fonctionnent comme nous le pensons et nous essayons d’embrigader les événements.

Mais voici la vérité : même si nous affirmons que nos projets marchent bien, nous devons être conscients que nous ne pouvons pas être sûrs à 100% que ce que nous faisons ou ce que nous décidons fonctionnera.

“Qui souffre avant l’heure souffre plus que nécessaire”
-Sénèque- DECHEN from Kaukab Basheer on Vimeo.
Un court-métrage pour réfléchir à notre manière de voir la vie
Ce court-métrage nous raconte l’histoire de Dechen, un moine bouddhiste tibétain qui s’entraîne et qui a une grande passion pour le jardinage.
Dans la vidéo, il plante une fleur, l’observe et en prend soin comme la prunelle de ses yeux.
Voyons ce qui se passe avec cette vidéo « Lâcher prise »:


Comme nous le voyons, la plante perd petit à petit de la force, malgré les soins prodigués.

Au moment où il porte la magnifique fleur à l’intérieur du temple, elle commence à faner, ce qui suscite incompréhension et chagrin chez le moine.

Dechen ne peut pas accepter la situation, et le moine référent Angmo, se voit dans l’obligation d’intervenir.

Heureusement, Dechen réussit à comprendre qu’éliminer son besoin de contrôle sur cette fleur lui permet de retrouver de la vigueur.

À la place d’une fleur, nous pouvons parler d’un projet de vie, d’une personne comme notre conjoint ou un enfant, de nos sentiments, de nos émotions ou de notre capacité de profiter de la vie. 

Embrasser la vie : une mission à accomplir

Pour embrasser la vie, nous devons nous défaire des chaînes qui emprisonnent les hasards car si nous affirmons tout avoir sous contrôle, nous oublions ce qui relève de la flexibilité et de l’innovation.

Il est impossible de tout attacher, encore et encore. Il est impossible de tout contrôler. Le faire suppose d’aller à l’encontre de la nature.

Nous ne pouvons pas tout contrôler et nous finissons par commettre des excès à cause de la peur et de l’incertitude.

Il s’agit en soi de lâcher les limites que nous nous auto-imposons et de flexibiliser nos pensées.
Voici une série de messages clairs à suivre :
Il ne s’agit pas qu’une relation soit comment nous la idéalisons, car chaque personne est un monde et donc chaque relation est UNIQUE.
Vous souhaitez sûrement le meilleur pour vos enfants et c’est pour cela que vous essayez de les guider sur le chemin que vous considérez comme le plus adapté pour eux.
Cependant, le meilleur pour un enfant, c’est de le conduire sur un chemin qui lui permette de croire en un message clair : IL FAUT ÊTRE SOI-MÊME.
C’est la même chose qui arrive avec les projets : quand nous ne voyons qu’un seul chemin, nous finissons par être étouffé par une infinité d’opportunités qui font voler en éclats tout notre entourage.
Alors, disons que lâcher le contrôle et le pouvoir demande une réflexion profonde. Il faut se demander si nous sommes vraiment devenus intolérants ou si nous nous sommes éloignés du véritable objectif.

Par exemple : Vous aimez votre conjoint pour ce qu’il est ou pour la façon dont vous l’avez modelé ? Vous laissez vos enfants décider et construire leur autonomie ou vous les guidez sur le chemin de ce que vous voulez qu’ils deviennent ? Combien de manières y-a-t-il de parcourir un chemin et que faites-vous du vôtre ?

Ici, nous souhaitons dire que parfois, même avec toute la bonne volonté du monde de faire les choses correctement, nous finissons par nuire à la nature des événements.

Car finalement, pour avoir de succès et un peu de génie, nous devons nous rapprocher de la «folie» et laisser de côté le «bon sens».

Ainsi, nous pourrons voir avec d’autres yeux ce que les autres voient, car dans chaque histoire, il y a autant de nuances que de personnes et de circonstances.

Source Lâcher prise : nospensees.fr

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