Ce livre m'a procuré un plaisir évident et les citations ne manquent pas, ce n'est que du bonheur.
Je vous transmets le chapitre 7.
Je vous transmets le chapitre 7.
‘’On parle pour
parler, on écrit pour penser’’
Le seul endroit où l’on
trouve le bonheur avant d’en avoir payé le prix,, c’est dans le dictionnaire;
par surcroit, le seul moment où on l’on en jouit, c’est dans l’instant présent.
La vie
est un rouleau de papier de toilette; plus on arrive à la fin, plus ça va vite
http://tribunep.whc.ca/simonblouin.com/index.html
http://tribunep.whc.ca/simonblouin.com/index.html
À LA RECHERCHE DU SOURIRE ABSOLU
On n’est pas beau quand on pleure...
La vraie motivation vient des « tripes » bien plus que du cerveau : le
sentiment fait agir alors que la logique fait réfléchir.
Je réunis dans ce livre 32 années de réflexions ; parfois entendues,
d’autres fois lues ou souvent observées dans le quotidien. Ces réflexions sont
le fruit de mon imagination et s’il est un cadeau qui m’a été donné par Dame la
Vie, c’est bien cette capacité créatrice de dire avec des mots ce qui se passe
dans ma perception des choses. Quand on s’en tient aux faits, on est journaliste
ou historien ; quand on colore de sa créativité les personnes et les
circonstances, on est conférencier ou écrivain. Vous me demanderez peut-être de
quel titre dois-je me vêtir ? Je dirais COMMUNICATEUR !
Qu’ils soient porteurs de joies ou de larmes, il y a des moments de nos
vies qui sont plus grands que nous et qui ne relèvent pas vraiment de nous ;
qu’on les ait provoqués ou qu’on en soit victimes, ceux-ci font voir aux autres
un visage de soi qui ne nous appartient pas non plus ! L’écriture de ce livre
dépend de moi bien sûr, mais je dois admettre que c’est surtout l’illustration
de ce qui m’a été inspiré de meilleur par mon entourage présent et passé. Une
illustration donne de la couleur à un principe parfois gris.
L’auteur a réussi cette belle synthèse entre ses lectures des grands
auteurs, sa fréquentation assidue des meilleurs conférenciers nord-américains
et sa réflexion personnelle qui nous fait goûter de nouvelles saveurs, sans
arrière-goût de réchauffé! Il évite les traditionnels « CE QU’IL FAUT CROIRE »
et « CE QU’IL FAUT FAIRE » pour privilégier davantage les « J’AI REMARQUÉ »… et
les « J’AI DÉCOUVERT » tellement plus sympathiques. Chacun a l’impression
d’écouter le récit d’un maître de l’esprit qui, même devant un grand groupe,
s’amuse à philosopher tout haut, sur un ton quasi intime et avec humour. En y
regardant de plus près, on découvre une démarche à la fois rigoureuse et
curieuse.
Né à Beauport en 1945, qu’est-ce qui a donné la « piqûre de la
communication » à Simon Blouin ? Certainement pas ses études en
administration à l’Université Laval ! Sûrement pas non plus sa carrière dans le
domaine de la finance ou encore ses cinq années à la Banque de Montréal où il
obtient consécutivement cinq mentions d’honneur « MILLION DOLLAR CLUB ». Il découvre
par lui-même ses talents d’orateur et c’est en 1985 qu’il amorcera sa carrière
de conférencier professionnel sur des sujets qui le passionnent : la motivation
personnelle, les attitudes des gagnants, la réussite et la qualité. Véritable
pionnier dans ce domaine, il en compte maintenant près de 2 700 auprès de 550
clients.
Chapitre 7
De la passion
À la tendresse
Nos
amours, comme la vie et nos carrières, sont un
jeu, et
jouer doit être amusant, en plus de s’accomplir
dans le
respect absolu des règles de l’art.
De même,
en amour, s’attendre à ce que l’autre devine ce que l’on
veut
mène à
l’échec, paraît-il ! Il faut le lui dire !
Voici
une recette simple, se limitant à trois ingrédients,
récemment
divulguée à la télé par une sexologue : de
l’humour
dans la relation, de la confiance afin de dire ce
que l’on
attend de l’autre et le droit à la dispute qui évitera
l’explosion
d’un trop-plein de non-dits. Yvon Dallaire,
notre
psychologue chouchou québécois ajoute : « La
très
grande
majorité des problèmes conjugaux, à savoir l’argent,
l’éducation
des enfants, les relations avec les belles-familles,
le partage
des tâches, la limite entre la vie privée et la vie
professionnelle
et la sexualité, est insoluble. »
Mais il
y a plus encore : il nous reste à choisir l’attitude
qui nous
véhiculera le long de notre parcours. Notre vie est
soumise
à notre volonté de faire sienne la vision suivante :
comme au
Baseball, on ne peut réussir avec deux mitaines
car il
faut renvoyer la balle aussi souvent qu’on la reçoit.
La
séduction, c’est de l’amour avec un élastique,
alors
qu’aimer,
c’est donner !
Tout ce
qui compte pour moi, depuis que je suis haut
comme
trois pommes, c’est l’amour partagé… Sans amour,
je
serais une coquille vide, un boomerang qui ne revient
pas, un
marteau qui ne frappe rien. Depuis que j’ai appris
qu’un
homme seul vit trois ans de moins que le type qui
partage
sa vie avec une femme plaisante, je me sens encore
plus
interpellé par cet aspect de la vie.
Les
recherches ont démontré que les gens seuls
détiennent
un indice de risque deux fois plus élevé de
souffrir
de maladies coronariennes que ceux qui vivent
harmonieusement
à deux. Autrement dit : vivre seul, c’est
comme
fumer des cigarettes : on diminue son espérance
de vie
!
Lors de
l’hiver 2013, alors que je m’affairais à ce
chapitre
de mon manuscrit, j’écrivais ces lignes à ma
compagne
: « C’est ma gratitude que j’affiche ce matin,
mon bel
ange; j’admire et j’applaudis ton courage, celui
de
l’amour dans ta vie. Pour moi c’est une question de
survie,
parce que la vie sans amour c’est mortel, alors que
pour
toi, c’est un risque en raison de ton passé amoureux.
L’amour
mérite ce risque parce que la vie sans amour est
encore
plus risquée. »
J’écris
un mot du genre chaque journée où il n’est pas
possible
de se voir. Dans cette nouvelle relation, nous
sommes
très collés l’un à l’autre et notre indice à l’échelle
de
Riche-Coeur est au même niveau.
L’échelle
de Riche-Coeur, vous connaissez ?
Nous
sommes tous familiarisés avec l’échelle de
Richter,
une mesure de la magnitude pour classer les
tremblements
de terre californiens présentée en 1935 par
Charles
Francis Richter. Moi, je vous propose l’échelle
de
Riche-Coeur, qui a trait à la mesure de l’intensité de
l’émotion
qui jaillit d’une relation amoureuse. Cet exercice
nous
évitera les tremblements d’âmes qui explosent en
peines
d’amour.
Cela
vous est arrivé peut-être de vous trouver dans
une
histoire amoureuse qui vous paraissait inégale dans
le sens
du beaucoup ou pas assez. Vous l’aimez très fort
alors
que l’autre montre un intérêt trop tiède ; c’est tout
ce qui
importe pour vous alors que pour l’autre, ce n’est
qu’une
particularité, une sorte de passe-temps, vous êtes
le
numéro 7 dans les priorités de sa vie.
Or, s’il
était possible d’évaluer l’amplitude des
sentiments
sur une échelle de 0 à 10, ne pourrions-nous pas
exiger
davantage ou moins de passion, mais simplement
chercher
un autre partenaire qui vibre au même diapason
que le
nôtre ? Si vous êtes une amoureuse d’intensité 9 et
que vous
souffrez dans votre relation avec un amoureux
d’intensité
3, la tâche n’est pas de se changer ou de changer
l’autre,
mais de changer de partenaire. Nous sommes tous
comme un
morceau de casse-tête : rien ne sert de se tordre
ou de
changer de couleur ; ni le sien ni celui de l’autre.
Impossible
d’être ici et là en même temps ; il n’y a pas de
place
plus appropriée ou plus importante que la sienne,
particulièrement
en amour.
Quand on
prend soin de l’autre, qui s’avère la bonne
personne,
on prend soin de soi-même, car la loi de
l’abondance
régit la relation. Alors que l’inconsciente loi
de
l’égoïsme dit : « Donnes-y pas ; il ne t’en restera plus.
»
Dans une
liaison amoureuse, quand une déception
est
maquillée par neuf joies, c’est le bonheur ; mais quand
neuf
désillusions intoxiquent un seul plaisir, cette relation
devrait
devenir un malheureux souvenir, une sorte de
casino
source de déceptions loin duquel on devra se tenir.
Si nous
avons en commun la préoccupation de
«
trouver l’âme soeur », prenons cet avis au sérieux.
C’était
dans le
cadre d’une émission de Radio-Canada : La Télé sur
le divan :
Gildor
Roy, que j’aime beaucoup (il est aussi un
chanteur
country que j’ai pris plaisir à voir et entendre en
spectacle,
il y a 15 ans) avait comme co-animatrice ma psy
préférée,
Rose-Marie Charest, qui a déclaré ce qui suit et
qui m’a
fait tourner le flashcube vivement :
« Être
autonome, séduire, ça ne veut pas juste dire
de
trouver quelqu’un qui s’intéresse à nous ; c’est : est-ce
que je
vais avoir envie de changer de vie à ce point ?
Parce
qu’entrer en relation avec quelqu’un, ce n’est pas ajouter
une
personne à la vie qu’on a déjà ; c’est transformer notre vie!
»
Pour mon
petit moi, en manque d’affection perpétuel,
une
femme c’est le « squeek
» des
crottes de fromage dans
ma vie.
Attention ! Je n’avais pas envie d’elles comme
amies ;
pour moi, l’amitié d’une femme c’est ce je-nesais-
quoi qui
élimine toute possibilité d’aller au lit avec
elle.
Et, de toute façon, une telle amitié ne fait qu’ajouter
d’innombrables
minutes de conversations téléphoniques
inutiles
chaque jour.
Les trois
phases de la vie à deux
« Je
ne me suis jamais mariée, car j’ai trois
animaux à la maison qui
répondent aux
mêmes fonctions qu’un mari. J’ai
un chien
qui
grogne chaque matin, un perroquet qui
jure
tout l’après-midi et un chat qui rentre
tard
la nuit. »
—
Marie Corelli (1855-1924)
1.
Le coup de
foudre. On est
« tout feu tout flamme ».
Au lit,
la température est très élevée. Jean Gabin
l’avait
dit : « Le jour où quelqu’un vous aime, il
fait
très beau ! » C’est la romance, on flotte sur un
nuage.
On devine l’autre, on ne ménage rien pour
faire
plaisir. Il n’y a pas de défauts, pas de fautes :
tout est
beau.
2.
La routine et
les enfants. Elle a
toujours le nez dans
son
livre, il pète au lit. Le charme est parfois rompu
pour un
rien. Les valeurs se personnifient, c’est un
débat de
pouvoirs. Puis les enfants redonnent une
sorte
d’équilibre à la relation, l’adolescence prend
beaucoup
de place et comme la quarantaine apporte
son lot
de concurrence, on n’est pas toujours sur la
même
longueur d’onde. Elle aimerait retourner aux
études,
il rêve de lancer une affaire.
3.
L’harmonie et
le respect des différences. Je
suis un
adepte
de la philosophie suivante : nos affinités font
que l’on
s’attire et nos différences nous font durer.
Les
enfants sont partis. C’est l’heure de la tendresse :
Danielle
Oddera l’a chanté : « L’amour tendre, c’est
pour la
vie après la jeunesse ». Comparée à la chaude
passion,
la tendresse, comme les cheveux, nous
semble
bien grise.
Selon un
sondage, un couple se parle une demiheure
par
semaine. John Wright, psychologue
conjugal,
a remarqué que les tendres s’écoutent,
communiquent
et sont réceptifs à la manière de
l’autre
de réagir. La passion est différente de la
tendresse
par l’aspect incontrôlable de sa pulsion,
dit-il.
La passion est synonyme d’asservissement,
alors
que la tendresse abrite sécurité et chaleur et
est
portée par la maturité du couple. La passion qui
s’éternise
risque de faire un jaloux ; la tendresse,
c’est
l’exploration de l’autre, alors que la passion
s’apparente
plus à son exploitation.
Et pour
la moitié de toutes les unions – mariages à
l’église,
chez le notaire, à la mairie ou nulle part –, une fin
douloureuse
figure au menu.
Il y a
20 % de mariages heureux, 50 % se quittent et 30 %
s’endurent
ou
souffrent confortablement dans un enfer paisible. Ceux
qui sont
heureux ont en commun une façon de prévoir
et de
gérer les conflits dans la maison et, puisqu’ils sont
inévitables,
ils ont appris à les désamorcer.
Le PLAN
NEXT.
On dit
que madame braille pendant au moins
six mois
à la suite d’une peine d’amour, alors que
monsieur
prend beaucoup moins de temps à se consoler.
Eh bien
moi, je me permets ici de partager ma recette : le
principe
NEXT.
Quand
l’autre
vient de
mettre un terme à la relation
et que
ça fait mal, quoi de plus évident que de chercher
à se
distraire. J’irai ici d’un acrostiche :
Nul autre
que toi ne gères tes émotions.
Évite la
solitude à tout prix.
X,
c’est
ainsi que tu devras l’autre
qui t’a
déçu.
Tiens-toi
occupé sur le marché des âmes esseulées.
Ce plan
fonctionne, je le sais, je l’ai exploité à répétition,
car je
suis veuf depuis 6 ans.
Renouer
après la rupture ?
Attention
! Votre meilleure
amie et
votre coeur à peine réparé approuveront peut-être!
Lorsqu’un
couple rompt, cela ne sert à rien d’essayer
de
recoller les morceaux. La science et ses recherches le
déconseillent
parce que cette relation ne s’améliorera pas
à
l’avenir.
Amber
Vennum, de l’Université d’État du Kansas, a
étudié
plusieurs couples cycliques (ceux qui ont rompu
et se
sont remis ensemble au moins une fois) et non
cycliques.
Les résultats, quoique sans surprise, méritent
d’être
connus. Les personnes engagées dans des couples
cycliques
se disent moins satisfaites de leur partenaire,
vivent
plus de conflits, souffrent de plus de problèmes
d’estime
de soi et prennent moins de décisions réfléchies
au sujet
de la cohabitation ou du choix d’avoir des enfants.
L’étude
démontre aussi qu’un couple qui se marie après
avoir
rompu au moins une fois court plus de risques de
se
séparer au cours des trois premières années de leur
mariage.
La
tendresse
Le
psychologue dira qu’avec la tendresse, on se sent
compris
et protégé.
Le
philosophe dira aussi que la tendresse est un état
de
plénitude qui donne un sens à sa vie.
Le
médecin dira que la tendresse renforce le système
immunitaire
et augmente l’espérance de vie.
Le
sexologue dira que la tendresse a cette capacité de
séduire
à neuf, en plus de bousculer la routine au lit.
Le
sociologue dira que la tendresse est une valeur sûre
dans un
monde où les croyances explosent en violence.
Le
motivateur dira que la tendresse est le moteur de
forces
créatrices et inspirantes dans tous les secteurs de
sa
vie.
Les femmes
: pas faites pour être comprises, mais aimées…
En début
de carrière, j’ai maintes fois valorisé les
femmes
en récitant à mon auditoire le texte suivant
dont
l’auteur m’a toujours été inconnu.
« Dieu
créa la femme à partir d’une côte de l’homme.
Elle ne
fut pas créée de sa tête pour qu’il la domine ni de ses
pieds
pour qu’il la piétine. Elle fut créée de son flanc pour
être son
égale, du dessous de son bras pour qu’il la protège
et de la
proximité de son coeur pour qu’il la chérisse. »
Le
chemin du succès en amour est si étroit qu’il faut
se faire
un pour y passer ; reste à savoir lequel !
Ce qui
nous attire au début d’une relation, c’est ce que l’on a
de
pareil ;
et l’on peut vite vérifier cette affirmation dans les
sites
Web de rencontre. Ce qui nous fait durer toutefois,
ce sont
les différences qui enrichissent la relation.
Elle a
chaud, il a froid. Elle est rationnelle, il est
spontané.
Il est fraise, elle est framboise. Il est coq, elle est
chouette.
Il est sociable, elle favorise la solitude.
L’amour
pour lui représente une particularité, pour
elle
c’est toute sa vie. Elle réclame la tendresse, il cherche
la
sexualité. En colère, il claque la porte ; elle se
renfrogne.
Il est
guerrier, elle est conciliatrice. Ignoré ou bafoué, lui
se
retire, tandis qu’elle se refoule. À l’achat d’une voiture,
il
favorise
le statut et la puissance, elle insiste sur la sécurité et
le prix
raisonnable. Elle se masculinise à la ménopause, lui
remplace
la testostérone par les larmes la soixantaine venue.
Une
politicienne en a fait rire plusieurs en affirmant
ceci : «
Pleurer pour un homme, c’est de l’émotion ; pour
une
femme, c’est de l’hystérie. » —
Sheila
Copps, exministre
libérale
à Ottawa
À force
de mesurer la valeur des gens avec un quotient
intellectuel
et de faire l’éloge de la logique, nous avons
fini par
minimiser le poids des émotions et de l’intuition,
l’ultime
force des femmes. Pourtant, les experts de la prise
de
décision montrent que l’intuition est une faculté d’une
extrême
puissance qui mérite une confiance aveugle.
Nul ne
l’a mieux fait valoir que Voltaire, le controversé :
« Tous
les raisonnements des hommes ne valent pas un
sentiment
de femme. »
Et cette
illustre ex-prostituée européenne d’ajouter :
« Celles
qui pensent que l’amour d’un homme passe par l’estomac
visent
beaucoup trop haut ! » —
Xaviera
Hollander
Soyons
sérieux et appuyons-nous sur une étude
commandée
par le prestigieux magazine Town &
Country.
C’était
encore à l’époque où il n’y avait que des hommes à
la tête
des entreprises. Une centaine des plus importants
industriels
américains furent alors analysés. Quatre-vingtdix
pour
cent de ces hommes étaient encore mariés à leur
première
femme, alors que 8 % étaient encore mariés à leur
seconde
épouse depuis plus de 10 ans. On avait attribué
ce
facteur de réussite insoupçonné à la compagne de vie
de ces
gens et à la stabilité de leur union.
Le
célèbre journaliste Napoleon Hill, alors invité à
clôturer
un congrès d’assureurs, a fait baisser les yeux
de
plusieurs en affirmant que, derrière tous les grands
entrepreneurs
à succès, il y avait presque toujours une
femme,
mais que ce n’était pas toujours la sienne !
« Les
gens qui réussissent le mieux sont ceux qui ont
un
coefficient sexuel très développé et qui ont appris l’art
de
transformer l’énergie sexuelle », nous explique-t-il dans
le
chapitre 11 de l’immense succès littéraire Réfléchissez
et
devenez
riche, qui
est consacré à cet aspect. Les pulsions
sexuelles
et le pussy power
retenus
et redirigés sont de
grandes
sources de stimulation, prétend-il.
Transformée
et redistribuée, cette énergie peut alors
devenir
une force de création et d’inspiration dans tous
les
domaines de performance : arts, affaires et sports.
Une
malheureuse idée véhiculée par certaines religions
a voulu
que la sexualité ait été jadis une chose sale,
une
source de péché. Pourtant, quand le mot féminin
«
tendresse » va frayer avec le mot masculin « sexe », voilà
que naît
une voluptueuse complicité.
Le
psychologue Jonathan Kramer rapporte que
l’homme
pense au sexe 6 fois dans une heure, soit 750 fois
par
semaine, bien que le couple moyen ait des rapports
sexuels
une fois et demie par semaine.
On
interviewa dans une prison un célèbre polygame
qui
avait conquis les coeurs et les économies de 23 femmes ;
dans mon
cercle d’amis, on dirait que cet homme avait
la «
queue folle ». Quand on lui demanda comment il s’y
prenait
pour séduire ses victimes, il répondit : « Ce n’est
pas
malin du tout. Il n’y avait qu’à leur parler d’elles. »
Le
magazine Psychology
Today rapporte
que 55 % des
hommes
sont insatisfaits de leur vie sexuelle alors que
64 % des
femmes se plaignent d’un manque de tendresse.
Mohamed
Ali se privait de l’activité sexuelle pendant
trois
semaines avant un combat de boxe.
Un
anneau au doigt, ce n’est pas un anneau dans le nez !
Une
femme s’excuse auprès de son mari de ne pas avoir
eu le
temps de lui acheter un cadeau pour son anniversaire.
« Aucune
importance », réplique-t-il en batifolant ! « Tout
ce que
j’attends de toi, c’est l’amour, la fidélité et la
soumission.
» Elle réfléchit un moment, puis elle riposte :
« Je
crois que je vais t’acheter un cadeau ! »
La
suprématie masculine est la plus ancienne forme
d’oppression
dans l’histoire du monde ! Rien n’est plus
difficile
que la tâche d’une femme, puisque cela consiste
surtout
à avoir affaire aux hommes.
Si
l’esclavage a une place dans votre couple, vous êtes
quelques
siècles en retard.
Faire
place à l’amour véritable permet à l’autre
de
s’épanouir et lui donne une valeur accrue. Finie la
relation
prison et bienvenue à la relation fleurie. Quand
on
entretient une relation les poings fermés et les bras
croisés,
on ne retient bientôt plus personne !
J’ai
retenu la subtilité suivante lors d’une conversation
à un
cocktail où les gens étaient accompagnés de leur
conjoint
: « L’amour a toujours les bras ouverts ; si vous
fermez
les bras sur l’amour, vous découvrirez que vous
ne
retenez plus que vous-même. »
Jean
Giono, auteur de L’homme qui
plantait des arbres,
nous a
laissé cette belle métaphore dans Le Bonheur
fou
(Gallimard,
1967) :
« Nous
voulons de la place au soleil.— C’est normal, mon garçon.
Alors,
fais du soleil au lieu de chercher à faire de la place. »
«
Quand tout se fait petit, femmes, vous restez
grandes. » — Victor Hugo
(Les Châtiments,
1853)
Les
personnalités féminines les plus équilibrées
prétendent
que les femmes aspirent à deux idéaux : la
liberté
et le bras d’un homme. Noble vérité et grande
sagesse,
dirons-nous ! La femme est force et fragilité en
même
temps. Se soustraire à ce bras, c’est se confiner dans
une
solitude certaine. S’agripper tout entier à ce bras est
un
asservissement indigne d’une personne consciente de
sa
valeur.
N’avoir
besoin de personne pour payer ta croûte,
ton gîte
et ta semaine à Cuba, c’est jouir de la liberté et
de
l’autonomie. Seulement après, pourras-tu trouver le
confort
sous les bras chaleureux de ton homme.
Florida
Scott-Maxwell envoyait ce message aux
hommes
alors qu’elle était âgée de 80 ans (en 1968) :
La douleur
ressentie par les femmes depuis si
longtemps a
peut-être une signification incommensurable.
Nous les
femmes sommes le point de
rencontre du
plus haut et du plus bas, du plus petit
et du plus
grand : il nous appartient de voir et de
comprendre,
et de nous représenter nous-mêmes
fidèlement.
Peut-être devrions-nous dire à l’homme :
tu nous crées
quand tu nous aimes, mais tu nous
détruis tous
les deux quand tu soulignes notre
infériorité.
Le temps est
venu pour nous de forger notre propre
identité,
aussi dangereux que cela puisse être. Toute
ma vie, je me
suis sentie exactement comme se
sentent
celles qui réclament l’égalité. Le vrai besoin
est celui de
l’honneur. Nos cris laissent entendre
que nous
avons été rabaissées et tandis que nous
demandons «
nos droits », nous disons : Ne nous
rabaissez pas
à cause de nos différences, la honte de
soi est
difficile à supporter.
Ceux qui
méritent tes larmes ne te feront jamais
pleurer,
et paraît-il que Dieu compte tes larmes !
Faudra-t-il
attendre encore longtemps pour que notre
société
n’affiche plus l’inégalité homme-femme dans tous
les
domaines de l’activité humaine ?
«
Lorsqu’on trouvera une femme médiocre à un
poste important, on aura résolu
le problème de
l’inégalité des sexes. »
Françoise
Giroud, journaliste française
Et moi le Blouin je déclare cette
nouvelle vérité :
Les femmes : LA SUPÉRIORITÉ
SILENCIEUSE!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire