dimanche 3 juin 2018

Le merveilleux cerveau émotionnel des personnes résilientes

J’ai joué au billard aujourd’hui, honnêtement avec une si belle journée ensoleillée j’aurais préféré être n’importe où, à boire une bière sur une terrasse au bord de l’eau, en compagnie d’un amoureux qui me regarde dans les yeux et me dit combien je suis belle et charmante.
Alors, j’imagine que la gang du billard devait rêver tout comme moi…une chance que j’avais cette activité pour sociabiliser un dimanche après-midi qui s’annonçait assez plate, l’amour et l’attirance qui peuvent nous donner quelques légers frissons n’étaient pas dans l’air, malgré tout j’étais contente de ma journée.
Par chance qu’hier, Emmanuelle nous a reçue à son camping toute la journée, un pique nique sur le bord de la roulotte avec comme finale le dessert du feu de camp, c’est-à-dire, <Éffouaré marshmallows aux deux P’tits Écoliers>.  Cette journée m’a permis de profiter de l’air de St-Agathe tout en réapprenant à jouer aux UNO avec ma Zézette d’Emmy.

Dans mon budget activité ce mois-ci, je me programme une sortie samedi prochain à un concert sous les chandelles dans mon simple village de Ste-Thérèse. 

 ANTONIO VIVALDI
 
Les Quatre Saisons
et les plus belles Musiques de Films 
(Love Story, Titanic, Il était une fois dans l’ouest, Le Parrain, La liste de Schindler, 
Mon Fantôme d’amour, Mission, Roméo et Juliette, la Panthère rose…) 
Avec l’Ensemble « Ambitus »
J'aime particulièrement Vivaldi, je suis loin d’être une mélomane, j’adore les violons et les belles mélodies me font vibrer, par contre certains compositeurs me tapent réellement sur les nerfs.
Je sais que la musique classique ne plait pas à tout le monde et j'aurais bien aimé y aller accompagnée, mais bon….pourtant, j’ai fait des efforts,  j’ai demandé à trois gars au billard et il n’y en avait pas un seul d’intéressé, finalement…
seule pas seule j’y vais pareil.

sujet du jour : La résilience
Quelqu’un m’a déjà dit que je devais être une personne résiliente.

J’ai vécu pas mal d’affaires depuis une couple d’années et je m’en sors plutôt bien, au départ, je n’aime pas trop m’apitoyer  sur mon sort, j’évite le plus possible les sujets (J’étais bien pire que toi ou je me suis fait opérer l’été dernier….)
 
Face à la mort de Stéphane, voyant Cybèle seule, je me suis retournée sur un dix cents pour trouver une façon de vivre sans y laisser trop de plumes.
Ma séparation m’a permis de me retrouver, d’apprendre à faire mon budget et bien d'autres choses.

 
Je donne souvent un certain temps limite à mes moments de peine et de détresse, parfois l’abandon est plus facile et prendre le rôle de victime pourrait souvent me servir, mais je fini toujours par m’adapter aux situations en me parlant toute seule ou en priant quelques fois je ne sais quel Dieu. 
On a tous nos temps d’adversité, mais je crois vraiment que c’est nous qui choisissons notre attitude, que l'on soit fort ou non.  
Vous êtes un univers rempli d’émotions, de pensées, de rêves et de sensations. Éloignez-vous du désespoir et remettez de l’ordre dans ce chaos : la résilience a besoin d’harmonie et d’équilibre interne.
Sachez que le terme “résilience” provient en réalité du domaine de la physique. Elle fait référence à la qualité de certains matériaux à résister à la pression et à se plier avec flexibilité pour revenir à leur forme originelle.

Lolo la plus qu'im-parfaite xoxoxo 

 Le merveilleux cerveau émotionnel des personnes résilientes
 Emotions
 
Les personnes résilientes savent que personne n’est immunisé contre la souffrance.
Elles comprennent que lorsque ces moments d’obscurité et de désespoir apparaissent, elles ont deux options : se laisser abattre ou se surpasser, lutter de toutes leurs forces, parce que la vie est merveilleuse si nous n’en avons pas peur.

Sachez que le terme “résilience” provient en réalité du domaine de la physique. Elle fait référence à la qualité de certains matériaux à résister à la pression et à se plier avec flexibilité pour revenir à leur forme originelle.
Cependant, en psychologie, la résilience présente une autre dynamique existentielle plus intéressante : celle de nous faire grandir.
Lorsque vous devez faire face à la douleur, vous comprenez que se protéger sous une armure n’est pas toujours le meilleur remède et que cela peut constituer votre propre prison. Il est mieux d’affronter notre ennemi pour le comprendre.

Personnes résilientes : un cerveau qui apprend à affronter le stress

Le concept de résilience a été abordé dans les années 1940 dans le domaine de la psychologie infantile. Il s’agissait alors de comprendre de quelle façon les enfants les plus défavorisés parvenaient à affronter les problèmes familiaux et l’adversité dans leur environnement.

Pendant longtemps, l’idée selon laquelle la résilience avait une origine génétique, prédominait.


En d’autres termes, on pensait que la personne qui avait souffert toute sa vie de stress post-traumatique transmettait ce “gène” à ses enfants, les rendant ainsi plus vulnérables et faisant ainsi qu’ils aient plus de difficultés pour intégrer des expériences complexes.

L’enfance doit être un privilège pour la vieillesse, un endroit vers lequel se tourner pour se remémorer des moments heureux. Si notre enfant intérieur est blessé, il est temps de le guérir, de le faire avancer en étant résilient.

L’origine génétique de la résilience a par la suite été laissée de côté, pour s’orienter vers des facteurs psycho-sociaux et neurologiques.

Un exemple est celui de l’étude menée par Dennis Charney de la Mount Sinai School of Medicine de New-York et par Steven Southwick de l’Université de Médecine de Yale.

Au cours de cette étude, la façon dont les cerveaux des personnes résilientes et non résilientes fonctionnaient a été déterminée. Il s’agirait donc des principales données à prendre en compte.

Origine neurologique de la résilience
Certaines personnes s’adaptent mieux que d’autres aux situations de stress et de pression.
L’origine se trouverait dans un contrôle plus efficace au niveau neurologique d’hormones telles que l’adrénaline, la noradrénaline et le cortisol.

Face à une menace, ces trois neurotransmetteurs apparaissent dans le cerveau. Cependant, lorsque la menace disparaît, la personne plus résiliente fera également disparaître ces trois hormones.

En revanche, la personnalité moins résiliente ressentira encore cette menace psychologique de façon persistante à cause d’un excès de cortisol, d’adrénaline et de noradrénaline dans son cerveau.
Le cerveau des personnes résilientes se caractérise également par un usage très équilibré de la dopamine. Ce neurotransmetteur, lié à la récompense et à la gratification, nous est très utile pour faire face à l’adversité.

Dans des états de stress chronique et d’anxiété, notre cerveau cesse de libérer de la dopamine, le neurotransmetteur du plaisir, d’où le manque de défense et la difficulté à agir avec résilience.

Comment développer sa résilience ?
Nous ne devons pas oublier que la résilience est une habilité et donc une capacité que nous pouvons développer et entraîner. Pour que notre cerveau trouve cet équilibre neurochimique, il est nécessaire de gérer de façon adéquate nos émotions.

Vous êtes un univers rempli d’émotions, de pensées, de rêves et de sensations. Éloignez-vous du désespoir et remettez de l’ordre dans ce chaos : la résilience a besoin d’harmonie et d’équilibre interne.

Parvenir à être résilients est un processus et un apprentissage qui devraient être enseignés à l’école. Ainsi, Martin Seligman, le père de la psychologie positive, a établi un programme intéressant dans plusieurs écoles primaires, avec d’excellents résultats.

Voici les conseils principaux pour apprendre à être résilients :
Ne vous laissez jamais accabler par vos propres émotions comme s’il s’agissait d’un boulet qui vous paralyse. Imaginez que vous avez une boussole émotionnelle interne qui vous permette de maintenir le contrôle de votre esprit, pour gagner en attention et en efficacité.
Soyez vous-même, ne cherchez pas l’approbation des autres et n’essayez pas non plus de plaire à tout le monde. Tout cela vous éloignera de vos propres intérêts, de votre propre équilibre.
Ne vous laissez pas porter par le fatalisme et ne tombez pas non plus dans un positivisme “peu réaliste”. Il s’agit de voir les choses avec objectivité en comprenant notamment que l’adversité fait partie de votre vie.
Concentrez-vous sur l’instant présent car il n’y a que lui qui importe : n’anticipez pas les choses qui ne se sont pas encore produites et ne regrettez pas les choses du passé.
Aidez les autres et acceptez que l’on vous aide. Prenez soin de vos relations sociales et construisez des liens positifs qui en valent la peine, sur lesquels vous pourrez vous appuyer et grandir en tant que personne, dans la liberté et l’intégrité.

Vous n’êtes pas vos erreurs, ni vos tristesses. Vous n’êtes pas non plus les personnes qui ont choisi de vous laisser de côté à un moment donné. Vous êtes plus grand que tout cela, car toute déception a une fin et que l’espoir est infini.




2 commentaires:



  1. Parlant de résilience. c'est la première fois de ma vie qu'un changement d'âge m'atteint. Jusque là, à chaque nouvel âge, c'était tout simplement comme la veille.
    Selon toi, serait-il nécessaire que je songe à la résilience, cette fois-ci?

    Bravo à toi qui as cru en la résilience.

    Je suis fière de toi, petite soeur.

    D. xxx

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  2. Bien oui...la resilience.
    Tu devrais y songer, même si on essaie d'arrêter de vieillir et les souffrances qui s'ensuivent, y a rien à faire. Le temps s'occupe de nous.

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