lundi 4 septembre 2017

Contre la dépendance affective : l’estime de soi

Mon ami aux mains habiles s’est pointé samedi après-midi en nous offrant son aide, il a désinstallé nos airs conditionnés.
Mon égo doit rester vigilant afin de garder mon cœur à l’abri.


Sa présence fait pétiller mes hormones comme du pop corn dans un four à micro-ondes, alors je me dis que la distance serait de mise pour ne pas trop souffrir.
 

Si j’écoute mon corps surtout quand je suis en manque de sa chaleur humaine, je peux perdre la tête facilement et quand mon cerveau se retrouve dans le fond de ma culotte ce n’est pas bon signe, par contre cela peut être tellement le fun.

J’ai fini par trouver l’énergie afin que je puisse ranger mes foulards, chapeaux, ceintures et cie.
C’était la journée idéale pour faire ma soupe à l’oignon et en début de soirée une partie de Rummy avec Cybèle m’a changé les idées.


L'estime de soi et la dépendance affective sont le sujet du jour. 
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, alors, mon estime de moi peut se retrouver au top certains jours et prendre des fameuses débarques d'autres jours, tout dépend de mon état d'âme. On ne peut pas s'aimer à la folie tout le temps.

Lolo la plus qu'imparfaite XXX

Estime de soi et dépendance affective : vases communincants
Il est clair que nous sommes des êtres sociaux. Nous aimons plaire et partager des choses avec les autres. Or, ce besoin d’approbation peut-il être préjudiciable pour nous ? Nous avons ici une des clés de la dépendance affective. Devez-vous aimer tout le monde ou seulement les personnes qui sont vraiment importantes pour vous ? Qui sont ces personnes importantes dans votre vie ? Doivent-elles absolument approuver tout ce que vous faites ?
Nous vous invitons à vous poser ces questions et à essayer d’y apporter des réponses. C’est une chose de savoir précisément ce que vous voulez faire et de savoir également que vos êtres chers l’approuvent, et c’en est une autre d’avoir l’impression que si tout le monde ne vous aime pas, alors les choses n’en valent pas la peine… La différence, bien que subtile, n’en est pas moins importante pour autant. Continuez à lire cet article pour savoir comment tout cela influe sur votre bien-être !

« Si vous n’êtes pas bon à vous aimer vous-même, vous aurez des difficultés à aimer quelqu’un, en raison du fait que vous ressentirez le temps et l’énergie que vous donnez à l’autre personne et qu’elle-même ne vous donne même pas. »

– Barbara De Angelisi –
Qu’est-ce que la dépendance affective ?

Les personnes souffrant de dépendance affective ont excessivement besoin aussi bien d’affection que d’attention, ainsi que de l’approbation des autres. Elles ressentent une peur irrationnelle de la solitude et de l’abandon, ce qui fera qu’elles seront plus soumises dans leurs relations. De plus, elles ont un fort désir d’exclusivité et ne pourraient pas imaginer vivre sans leur compagnon/compagnon.

Elles présentent, par conséquent, un schéma persistant de besoins émotionnels qu’elles sont incapables de satisfaire par elles-mêmes, c’est pourquoi elles tentent de les couvrir en établissant des liens inadéquats avec les autres. Autrement dit, elles développent des relations parasitaires et asymétriques, menant à bien des actes de tout type et de toute condition et qui ne justifient qu’un seul but : que la relation ne prenne pas fin.
« La pire solitude, c’est de ne pas être à l’aise avec soi-même. »
– Mark Twain
Mais ce n’est pas tout. Elles aspirent à des sensations de protection et d’affection de manière si intense qu’elles recherchent cela chez l’autre de telle manière qu’elles en arrivent à s’annuler elles-mêmes, indépendamment de la qualité de la relation qu’elles entretiennent. Ainsi, elles établissent des liens qui sont très intenses et instables, plutôt que d’autres plus sains. Il est clair que nous apprécions tou-te-s le fait de nous sentir aimé-e-s, mais…nous ne sommes pas disposé-e-s à quoi que ce soit pour y arriver, n’est-ce pas ?


Comment la dépendance affective influe-t-elle sur le mal-être psychologique ?
Le problème dans la dépendance affective (excessive), c’est que si les personnes qui en souffrent ne reçoivent pas l’attention ou la tendresse démesurées dont elles ont besoin, apparaissent alors des doutes irrationnels sur leur propre valeur et l’estime qu’elles ont pour les autres, ce qui va avoir une influence sur leur estime d’elles-mêmes et sur les émotions qu’elles ressentent.

Apparaissent ainsi les sentiments de rejet, de refus et d’abandon. De cette manière, la tristesse est présente de manière trop intense, ce qui peut nous mener à entrer dans un cercle vicieux du vide émotionnel et de l’insatisfaction chronique duquel il est très compliqué de sortir : la dépression.

Mais ce n’est pas tout ; la peur de la solitude qui mène les personnes qui en souffrent à faire tout ce qu’elles peuvent pour éviter d’êtres seules, fait que les symptômes d’anxiété augmentent. La personne anticipe la possibilité de ce qu’il pourrait arriver ; elle devient donc très nerveuse, et elle se lance dans des relations sentimentales toxiques.

Contre la dépendance affective : l’estime de soi
Comme vous pouvez l’imaginer, les personnes souffrant de dépendance affective ont une faible estime d’elles-mêmes et se voient elles-mêmes de manière négative. Cela mène, de nouveau, à avoir un plus grand besoin de chercher du soutien et de l’affection chez les autres. En d’autres termes, pour être bien, elles ont besoin que les autres soient bien avec elles.

La réalité, c’est que la seule personne avec laquelle nous passons toute notre vie, c’est nous-même. Par conséquent, il est fondamental de baser notre bien-être sur le fait de chercher notre propre approbation, et pas celle des autres. Que voulons-nous dire par là ? Qu’il est important que la première personne à laquelle on essaie de plaire, ce soit nous-même.
« Les gens qui veulent le plus d’approbation réussissent moins et les gens qui ont besoin de moins d’approbation réussissent plus. »
– Wayne Dyer
Mais, que peut-on faire pour nous plaire davantage ? Un exercice très simple consisterait à chercher tous les jours quelque chose qui nous ait fait nous sentir bien, aussi bien physiquement que psychologiquement. Au départ, c’est une tâche qui va nous demander des efforts, puisque l’on n’y est pas habitué-e-s, mais à la longue, nous allons fomenter l’affection positive avec notre personne. Ainsi, nous réduirons la dépendance émotionnelle pathologique. Aimez-vous !
Images de Rebecca Matthews, Adam Jang et Hope House Press

2 commentaires:

  1. Bravo! Je me sens mieux. Moi , je m'aime pi j'ai pas assez de la journée pour répertorier toutes mes qualités que la nuit arrive, pi faut que je recommence le lendemain... sérieux, c'est super ton article. Bonne journée ;)

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  2. Je suis belle...je suis fine...et je suis éblouissante pour aujourd'hui.
    Demain c'est à voir

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