samedi 12 novembre 2016

De la passion À la tendresse


Voilà le livre d'un ami que j'apprécie énormément....
Ce livre m'a procuré un plaisir évident et les citations ne manquent pas, ce n'est que du bonheur.
Je vous transmets le chapitre 7.
‘’On parle pour parler, on écrit pour penser’’
Le seul endroit où l’on trouve le bonheur avant d’en avoir payé le prix,, c’est dans le dictionnaire; par surcroit, le seul moment où on l’on en jouit, c’est dans l’instant présent.

La vie est un rouleau de papier de toilette; plus on arrive à la fin, plus ça va vite

 http://tribunep.whc.ca/simonblouin.com/index.html
À LA RECHERCHE DU SOURIRE ABSOLU

On n’est pas beau quand on pleure...

La vraie motivation vient des « tripes » bien plus que du cerveau : le sentiment fait agir alors que la logique fait réfléchir.

Je réunis dans ce livre 32 années de réflexions ; parfois entendues, d’autres fois lues ou souvent observées dans le quotidien. Ces réflexions sont le fruit de mon imagination et s’il est un cadeau qui m’a été donné par Dame la Vie, c’est bien cette capacité créatrice de dire avec des mots ce qui se passe dans ma perception des choses. Quand on s’en tient aux faits, on est journaliste ou historien ; quand on colore de sa créativité les personnes et les circonstances, on est conférencier ou écrivain. Vous me demanderez peut-être de quel titre dois-je me vêtir ? Je dirais COMMUNICATEUR !
Qu’ils soient porteurs de joies ou de larmes, il y a des moments de nos vies qui sont plus grands que nous et qui ne relèvent pas vraiment de nous ; qu’on les ait provoqués ou qu’on en soit victimes, ceux-ci font voir aux autres un visage de soi qui ne nous appartient pas non plus ! L’écriture de ce livre dépend de moi bien sûr, mais je dois admettre que c’est surtout l’illustration de ce qui m’a été inspiré de meilleur par mon entourage présent et passé. Une illustration donne de la couleur à un principe parfois gris.
L’auteur a réussi cette belle synthèse entre ses lectures des grands auteurs, sa fréquentation assidue des meilleurs conférenciers nord-américains et sa réflexion personnelle qui nous fait goûter de nouvelles saveurs, sans arrière-goût de réchauffé! Il évite les traditionnels « CE QU’IL FAUT CROIRE » et « CE QU’IL FAUT FAIRE » pour privilégier davantage les « J’AI REMARQUÉ »… et les « J’AI DÉCOUVERT » tellement plus sympathiques. Chacun a l’impression d’écouter le récit d’un maître de l’esprit qui, même devant un grand groupe, s’amuse à philosopher tout haut, sur un ton quasi intime et avec humour. En y regardant de plus près, on découvre une démarche à la fois rigoureuse et curieuse.
Né à Beauport en 1945, qu’est-ce qui a donné la « piqûre de la communication » à Simon Blouin ? Certainement pas ses études en administration à l’Université Laval ! Sûrement pas non plus sa carrière dans le domaine de la finance ou encore ses cinq années à la Banque de Montréal où il obtient consécutivement cinq mentions d’honneur « MILLION DOLLAR CLUB ». Il découvre par lui-même ses talents d’orateur et c’est en 1985 qu’il amorcera sa carrière de conférencier professionnel sur des sujets qui le passionnent : la motivation personnelle, les attitudes des gagnants, la réussite et la qualité. Véritable pionnier dans ce domaine, il en compte maintenant près de 2 700 auprès de 550 clients.
 

Chapitre 7
De la passion À la tendresse
Nos amours, comme la vie et nos carrières, sont un
jeu, et jouer doit être amusant, en plus de s’accomplir
dans le respect absolu des règles de l’art.
De même, en amour, s’attendre à ce que l’autre devine ce que l’on veut
mène à l’échec, paraît-il ! Il faut le lui dire !
Voici une recette simple, se limitant à trois ingrédients,
récemment divulguée à la télé par une sexologue : de
l’humour dans la relation, de la confiance afin de dire ce
que l’on attend de l’autre et le droit à la dispute qui évitera
l’explosion d’un trop-plein de non-dits. Yvon Dallaire,
notre psychologue chouchou québécois ajoute : « La très
grande majorité des problèmes conjugaux, à savoir l’argent,
l’éducation des enfants, les relations avec les belles-familles,
le partage des tâches, la limite entre la vie privée et la vie
professionnelle et la sexualité, est insoluble. »

Mais il y a plus encore : il nous reste à choisir l’attitude
qui nous véhiculera le long de notre parcours. Notre vie est
soumise à notre volonté de faire sienne la vision suivante :
comme au Baseball, on ne peut réussir avec deux mitaines
car il faut renvoyer la balle aussi souvent qu’on la reçoit.
La séduction, c’est de l’amour avec un élastique, alors
qu’aimer, c’est donner !
Tout ce qui compte pour moi, depuis que je suis haut
comme trois pommes, c’est l’amour partagé… Sans amour,
je serais une coquille vide, un boomerang qui ne revient
pas, un marteau qui ne frappe rien. Depuis que j’ai appris
qu’un homme seul vit trois ans de moins que le type qui
partage sa vie avec une femme plaisante, je me sens encore
plus interpellé par cet aspect de la vie.
Les recherches ont démontré que les gens seuls
détiennent un indice de risque deux fois plus élevé de
souffrir de maladies coronariennes que ceux qui vivent
harmonieusement à deux. Autrement dit : vivre seul, c’est
comme fumer des cigarettes : on diminue son espérance
de vie !
Lors de l’hiver 2013, alors que je m’affairais à ce
chapitre de mon manuscrit, j’écrivais ces lignes à ma
compagne : « C’est ma gratitude que j’affiche ce matin,
mon bel ange; j’admire et j’applaudis ton courage, celui
de l’amour dans ta vie. Pour moi c’est une question de
survie, parce que la vie sans amour c’est mortel, alors que
pour toi, c’est un risque en raison de ton passé amoureux.
L’amour mérite ce risque parce que la vie sans amour est
encore plus risquée. »
J’écris un mot du genre chaque journée où il n’est pas
possible de se voir. Dans cette nouvelle relation, nous
sommes très collés l’un à l’autre et notre indice à l’échelle
de Riche-Coeur est au même niveau.
L’échelle de Riche-Coeur, vous connaissez ?
Nous sommes tous familiarisés avec l’échelle de
Richter, une mesure de la magnitude pour classer les
tremblements de terre californiens présentée en 1935 par
Charles Francis Richter. Moi, je vous propose l’échelle
de Riche-Coeur, qui a trait à la mesure de l’intensité de
l’émotion qui jaillit d’une relation amoureuse. Cet exercice
nous évitera les tremblements d’âmes qui explosent en
peines d’amour.
Cela vous est arrivé peut-être de vous trouver dans
une histoire amoureuse qui vous paraissait inégale dans
le sens du beaucoup ou pas assez. Vous l’aimez très fort
alors que l’autre montre un intérêt trop tiède ; c’est tout
ce qui importe pour vous alors que pour l’autre, ce n’est
qu’une particularité, une sorte de passe-temps, vous êtes
le numéro 7 dans les priorités de sa vie.
Or, s’il était possible d’évaluer l’amplitude des
sentiments sur une échelle de 0 à 10, ne pourrions-nous pas
exiger davantage ou moins de passion, mais simplement
chercher un autre partenaire qui vibre au même diapason
que le nôtre ? Si vous êtes une amoureuse d’intensité 9 et
que vous souffrez dans votre relation avec un amoureux
d’intensité 3, la tâche n’est pas de se changer ou de changer
l’autre, mais de changer de partenaire. Nous sommes tous
comme un morceau de casse-tête : rien ne sert de se tordre
ou de changer de couleur ; ni le sien ni celui de l’autre.
Impossible d’être ici et là en même temps ; il n’y a pas de
place plus appropriée ou plus importante que la sienne,
particulièrement en amour.
Quand on prend soin de l’autre, qui s’avère la bonne
personne, on prend soin de soi-même, car la loi de
l’abondance régit la relation. Alors que l’inconsciente loi
de l’égoïsme dit : « Donnes-y pas ; il ne t’en restera plus. »
Dans une liaison amoureuse, quand une déception
est maquillée par neuf joies, c’est le bonheur ; mais quand
neuf désillusions intoxiquent un seul plaisir, cette relation
devrait devenir un malheureux souvenir, une sorte de
casino source de déceptions loin duquel on devra se tenir.
Si nous avons en commun la préoccupation de
« trouver l’âme soeur », prenons cet avis au sérieux. C’était
dans le cadre d’une émission de Radio-Canada : La Télé sur le divan :
Gildor Roy, que j’aime beaucoup (il est aussi un
chanteur country que j’ai pris plaisir à voir et entendre en
spectacle, il y a 15 ans) avait comme co-animatrice ma psy
préférée, Rose-Marie Charest, qui a déclaré ce qui suit et
qui m’a fait tourner le flashcube vivement :
« Être autonome, séduire,  ça ne veut pas juste dire
de trouver quelqu’un qui s’intéresse à nous ; c’est : est-ce
que je vais avoir envie de changer de vie à ce point ?
Parce qu’entrer en relation avec quelqu’un, ce n’est pas ajouter
une personne à la vie qu’on a déjà ; c’est transformer notre vie! »
Pour mon petit moi, en manque d’affection perpétuel,
une femme c’est le « squeek » des crottes de fromage dans
ma vie. Attention ! Je n’avais pas envie d’elles comme
amies ; pour moi, l’amitié d’une femme c’est ce je-nesais-
quoi qui élimine toute possibilité d’aller au lit avec
elle. Et, de toute façon, une telle amitié ne fait qu’ajouter
d’innombrables minutes de conversations téléphoniques
inutiles chaque jour.
Les trois phases de la vie à deux
« Je ne me suis jamais mariée, car j’ai trois
animaux à la maison qui répondent aux
mêmes fonctions qu’un mari. J’ai un chien
qui grogne chaque matin, un perroquet qui
jure tout l’après-midi et un chat qui rentre
tard la nuit. »
— Marie Corelli (1855-1924)
1. Le coup de foudre. On est « tout feu tout flamme ».
Au lit, la température est très élevée. Jean Gabin
l’avait dit : « Le jour où quelqu’un vous aime, il
fait très beau ! » C’est la romance, on flotte sur un
nuage. On devine l’autre, on ne ménage rien pour
faire plaisir. Il n’y a pas de défauts, pas de fautes :
tout est beau.
2. La routine et les enfants. Elle a toujours le nez dans
son livre, il pète au lit. Le charme est parfois rompu
pour un rien. Les valeurs se personnifient, c’est un
débat de pouvoirs. Puis les enfants redonnent une
sorte d’équilibre à la relation, l’adolescence prend
beaucoup de place et comme la quarantaine apporte
son lot de concurrence, on n’est pas toujours sur la
même longueur d’onde. Elle aimerait retourner aux
études, il rêve de lancer une affaire.
3. L’harmonie et le respect des différences. Je suis un
adepte de la philosophie suivante : nos affinités font
que l’on s’attire et nos différences nous font durer.
Les enfants sont partis. C’est l’heure de la tendresse :
Danielle Oddera l’a chanté : « L’amour tendre, c’est
pour la vie après la jeunesse ». Comparée à la chaude
passion, la tendresse, comme les cheveux, nous
semble bien grise.
Selon un sondage, un couple se parle une demiheure
par semaine. John Wright, psychologue
conjugal, a remarqué que les tendres s’écoutent,
communiquent et sont réceptifs à la manière de
l’autre de réagir. La passion est différente de la
tendresse par l’aspect incontrôlable de sa pulsion,
dit-il. La passion est synonyme d’asservissement,
alors que la tendresse abrite sécurité et chaleur et
est portée par la maturité du couple. La passion qui
s’éternise risque de faire un jaloux ; la tendresse,
c’est l’exploration de l’autre, alors que la passion
s’apparente plus à son exploitation.
Et pour la moitié de toutes les unions – mariages à
l’église, chez le notaire, à la mairie ou nulle part –, une fin
douloureuse figure au menu.
Il y a 20 % de mariages heureux, 50 % se quittent et 30 % s’endurent
ou souffrent confortablement dans un enfer paisible. Ceux
qui sont heureux ont en commun une façon de prévoir
et de gérer les conflits dans la maison et, puisqu’ils sont
inévitables, ils ont appris à les désamorcer.
Le PLAN NEXT.
On dit que madame braille pendant au moins
six mois à la suite d’une peine d’amour, alors que
monsieur prend beaucoup moins de temps à se consoler.
Eh bien moi, je me permets ici de partager ma recette : le
principe NEXT.
Quand l’autre vient de mettre un terme à la relation
et que ça fait mal, quoi de plus évident que de chercher
à se distraire. J’irai ici d’un acrostiche :
Nul autre que toi ne gères tes émotions.
Évite la solitude à tout prix.
X, c’est ainsi que tu devras l’autre qui t’a déçu.
Tiens-toi occupé sur le marché des âmes esseulées.
Ce plan fonctionne, je le sais, je l’ai exploité à répétition,
car je suis veuf depuis 6 ans.
Renouer après la rupture ?
Attention ! Votre meilleure
amie et votre coeur à peine réparé approuveront peut-être!
Lorsqu’un couple rompt, cela ne sert à rien d’essayer
de recoller les morceaux. La science et ses recherches le
déconseillent parce que cette relation ne s’améliorera pas
à l’avenir.
Amber Vennum, de l’Université d’État du Kansas, a
étudié plusieurs couples cycliques (ceux qui ont rompu
et se sont remis ensemble au moins une fois) et non
cycliques. Les résultats, quoique sans surprise, méritent
d’être connus. Les personnes engagées dans des couples
cycliques se disent moins satisfaites de leur partenaire,
vivent plus de conflits, souffrent de plus de problèmes
d’estime de soi et prennent moins de décisions réfléchies
au sujet de la cohabitation ou du choix d’avoir des enfants.
L’étude démontre aussi qu’un couple qui se marie après
avoir rompu au moins une fois court plus de risques de
se séparer au cours des trois premières années de leur
mariage.
La tendresse
Le psychologue dira qu’avec la tendresse, on se sent
compris et protégé.
Le philosophe dira aussi que la tendresse est un état
de plénitude qui donne un sens à sa vie.
Le médecin dira que la tendresse renforce le système
immunitaire et augmente l’espérance de vie.
Le sexologue dira que la tendresse a cette capacité de
séduire à neuf, en plus de bousculer la routine au lit.
Le sociologue dira que la tendresse est une valeur sûre
dans un monde où les croyances explosent en violence.
Le motivateur dira que la tendresse est le moteur de
forces créatrices et inspirantes dans tous les secteurs de
sa vie.
Les femmes : pas faites pour être comprises, mais aimées…
En début de carrière, j’ai maintes fois valorisé les
femmes en récitant à mon auditoire le texte suivant
dont l’auteur m’a toujours été inconnu.
« Dieu créa la femme à partir d’une côte de l’homme.
Elle ne fut pas créée de sa tête pour qu’il la domine ni de ses
pieds pour qu’il la piétine. Elle fut créée de son flanc pour
être son égale, du dessous de son bras pour qu’il la protège
et de la proximité de son coeur pour qu’il la chérisse. »
Le chemin du succès en amour est si étroit qu’il faut
se faire un pour y passer ; reste à savoir lequel !
Ce qui nous attire au début d’une relation, c’est ce que l’on a de
pareil ; et l’on peut vite vérifier cette affirmation dans les
sites Web de rencontre. Ce qui nous fait durer toutefois,
ce sont les différences qui enrichissent la relation.
Elle a chaud, il a froid. Elle est rationnelle, il est
spontané. Il est fraise, elle est framboise. Il est coq, elle est
chouette. Il est sociable, elle favorise la solitude.
L’amour pour lui représente une particularité, pour
elle c’est toute sa vie. Elle réclame la tendresse, il cherche
la sexualité. En colère, il claque la porte ; elle se renfrogne.
Il est guerrier, elle est conciliatrice. Ignoré ou bafoué, lui
se retire, tandis qu’elle se refoule. À l’achat d’une voiture, il
favorise le statut et la puissance, elle insiste sur la sécurité et
le prix raisonnable. Elle se masculinise à la ménopause, lui
remplace la testostérone par les larmes la soixantaine venue.
Une politicienne en a fait rire plusieurs en affirmant
ceci : « Pleurer pour un homme, c’est de l’émotion ; pour
une femme, c’est de l’hystérie. » Sheila Copps, exministre
libérale à Ottawa
À force de mesurer la valeur des gens avec un quotient
intellectuel et de faire l’éloge de la logique, nous avons
fini par minimiser le poids des émotions et de l’intuition,
l’ultime force des femmes. Pourtant, les experts de la prise
de décision montrent que l’intuition est une faculté d’une
extrême puissance qui mérite une confiance aveugle.
Nul ne l’a mieux fait valoir que Voltaire, le controversé :
« Tous les raisonnements des hommes ne valent pas un
sentiment de femme. »
Et cette illustre ex-prostituée européenne d’ajouter :
« Celles qui pensent que l’amour d’un homme passe par l’estomac
visent beaucoup trop haut ! » Xaviera Hollander
Soyons sérieux et appuyons-nous sur une étude
commandée par le prestigieux magazine Town & Country.
C’était encore à l’époque où il n’y avait que des hommes à
la tête des entreprises. Une centaine des plus importants
industriels américains furent alors analysés. Quatre-vingtdix
pour cent de ces hommes étaient encore mariés à leur
première femme, alors que 8 % étaient encore mariés à leur
seconde épouse depuis plus de 10 ans. On avait attribué
ce facteur de réussite insoupçonné à la compagne de vie
de ces gens et à la stabilité de leur union.
Le célèbre journaliste Napoleon Hill, alors invité à
clôturer un congrès d’assureurs, a fait baisser les yeux
de plusieurs en affirmant que, derrière tous les grands
entrepreneurs à succès, il y avait presque toujours une
femme, mais que ce n’était pas toujours la sienne !
« Les gens qui réussissent le mieux sont ceux qui ont
un coefficient sexuel très développé et qui ont appris l’art
de transformer l’énergie sexuelle », nous explique-t-il dans
le chapitre 11 de l’immense succès littéraire Réfléchissez et
devenez riche, qui est consacré à cet aspect. Les pulsions
sexuelles et le pussy power retenus et redirigés sont de
grandes sources de stimulation, prétend-il.
Transformée et redistribuée, cette énergie peut alors
devenir une force de création et d’inspiration dans tous
les domaines de performance : arts, affaires et sports.
Une malheureuse idée véhiculée par certaines religions
a voulu que la sexualité ait été jadis une chose sale,
une source de péché. Pourtant, quand le mot féminin
« tendresse » va frayer avec le mot masculin « sexe », voilà
que naît une voluptueuse complicité.
Le psychologue Jonathan Kramer rapporte que
l’homme pense au sexe 6 fois dans une heure, soit 750 fois
par semaine, bien que le couple moyen ait des rapports
sexuels une fois et demie par semaine.
On interviewa dans une prison un célèbre polygame
qui avait conquis les coeurs et les économies de 23 femmes ;
dans mon cercle d’amis, on dirait que cet homme avait
la « queue folle ». Quand on lui demanda comment il s’y
prenait pour séduire ses victimes, il répondit : « Ce n’est
pas malin du tout. Il n’y avait qu’à leur parler d’elles. »
Le magazine Psychology Today rapporte que 55 % des
hommes sont insatisfaits de leur vie sexuelle alors que
64 % des femmes se plaignent d’un manque de tendresse.
Mohamed Ali se privait de l’activité sexuelle pendant
trois semaines avant un combat de boxe.
Un anneau au doigt, ce n’est pas un anneau dans le nez !
Une femme s’excuse auprès de son mari de ne pas avoir
eu le temps de lui acheter un cadeau pour son anniversaire.
« Aucune importance », réplique-t-il en batifolant ! « Tout
ce que j’attends de toi, c’est l’amour, la fidélité et la
soumission. » Elle réfléchit un moment, puis elle riposte :
« Je crois que je vais t’acheter un cadeau ! »
La suprématie masculine est la plus ancienne forme
d’oppression dans l’histoire du monde ! Rien n’est plus
difficile que la tâche d’une femme, puisque cela consiste
surtout à avoir affaire aux hommes.
Si l’esclavage a une place dans votre couple, vous êtes
quelques siècles en retard.
Faire place à l’amour véritable permet à l’autre
de s’épanouir et lui donne une valeur accrue. Finie la
relation prison et bienvenue à la relation fleurie. Quand
on entretient une relation les poings fermés et les bras
croisés, on ne retient bientôt plus personne !
J’ai retenu la subtilité suivante lors d’une conversation
à un cocktail où les gens étaient accompagnés de leur
conjoint : « L’amour a toujours les bras ouverts ; si vous
fermez les bras sur l’amour, vous découvrirez que vous
ne retenez plus que vous-même. »
Jean Giono, auteur de L’homme qui plantait des arbres,
nous a laissé cette belle métaphore dans Le Bonheur fou
(Gallimard, 1967) :
« Nous voulons de la place au soleil.— C’est normal, mon garçon.
Alors, fais du soleil au lieu de chercher à faire de la place. »
« Quand tout se fait petit, femmes, vous restez
grandes. » — Victor Hugo (Les Châtiments, 1853)
Les personnalités féminines les plus équilibrées
prétendent que les femmes aspirent à deux idéaux : la
liberté et le bras d’un homme. Noble vérité et grande
sagesse, dirons-nous ! La femme est force et fragilité en
même temps. Se soustraire à ce bras, c’est se confiner dans
une solitude certaine. S’agripper tout entier à ce bras est
un asservissement indigne d’une personne consciente de
sa valeur.
N’avoir besoin de personne pour payer ta croûte,
ton gîte et ta semaine à Cuba, c’est jouir de la liberté et
de l’autonomie. Seulement après, pourras-tu trouver le
confort sous les bras chaleureux de ton homme.
Florida Scott-Maxwell envoyait ce message aux
hommes alors qu’elle était âgée de 80 ans (en 1968) :
La douleur ressentie par les femmes depuis si
longtemps a peut-être une signification incommensurable.
Nous les femmes sommes le point de
rencontre du plus haut et du plus bas, du plus petit
et du plus grand : il nous appartient de voir et de
comprendre, et de nous représenter nous-mêmes
fidèlement. Peut-être devrions-nous dire à l’homme :
tu nous crées quand tu nous aimes, mais tu nous
détruis tous les deux quand tu soulignes notre
infériorité.
Le temps est venu pour nous de forger notre propre
identité, aussi dangereux que cela puisse être. Toute
ma vie, je me suis sentie exactement comme se
sentent celles qui réclament l’égalité. Le vrai besoin
est celui de l’honneur. Nos cris laissent entendre
que nous avons été rabaissées et tandis que nous
demandons « nos droits », nous disons : Ne nous
rabaissez pas à cause de nos différences, la honte de
soi est difficile à supporter.
Ceux qui méritent tes larmes ne te feront jamais
pleurer, et paraît-il que Dieu compte tes larmes !
Faudra-t-il attendre encore longtemps pour que notre
société n’affiche plus l’inégalité homme-femme dans tous
les domaines de l’activité humaine ?
« Lorsqu’on trouvera une femme médiocre à un
poste important, on aura résolu le problème de
l’inégalité des sexes. » Françoise Giroud, journaliste française
Et moi le Blouin je déclare cette nouvelle vérité :
Les femmes : LA SUPÉRIORITÉ SILENCIEUSE!



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